La moto électrique, un moyen original de découvrir l'Aveyron

  • Julien Barthélémy a fait découvrir les environs de Combelles à Muriel et Jean-Marie, venus de l’Oise.
    Julien Barthélémy a fait découvrir les environs de Combelles à Muriel et Jean-Marie, venus de l’Oise. Centre Presse
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Emilie Le Coarer

Écologie. En famille, entre amis, entre collègues... La moto électrique permet de randonner sans trop se fatiguer, sans effrayer la faune et sans polluer. De quoi découvrir les sentiers du département autrement.

Elle ressemble à un vélo en plus stable et tout aussi silencieuse. Avec elle, finis les «vroum vroum» et les gaz d’échappement. La moto électrique permet des balades en pleine nature dans le calme et l’air pur. De quoi approcher la faune sans trop l’effrayer et échanger sur la question entre randonneurs, confortablement installés sur un deux-roues. «Ce zéro bruit procure un plaisir inhabituel, c’est moins agressif que la moto traditionnelle», raconte Julien Barthélemy, fondateur du concept Fun-ebike.

Passionné de moto (il travaille chaque année sur le Dakar), amoureux de la nature et de l’Aveyron, il a créé son entreprise en 2009. Cet Olempien, originaire de Combret-sur-Rance, connaît bien le département pour l’avoir parcouru à moto en long, en large, et en travers. Il y a cinq ans, il a commencé à proposer des balades sur de petites motos électriques pour les enfants. Depuis deux ans, il en fait bénéficier les adultes, sur des véhicules fabriqués en France, à Alès. Ses atouts: l’encadrement, (il est éducateur sportif titulaire d’un brevet d’État), la sécurité et... la mobilité. À bord de son camion, il se déplace avec ses 21 motos le mardi à Espalion, le mercredi à Sainte-Eulalie-d’Olt, le jeudi à Canet-de-Salars, le vendredi à Rodez et le samedi à Sébazac, sur demande.

Attractivité du département 

Le but est aussi de «valoriser l’attractivité du département», avance le trentenaire, «par exemple, d’attirer les gens de Toulouse en Aveyron» avec le concept. Muriel et Jean-Marie, venus de l’Oise, pour leur part, à Rodez, apprécient. Muriel, qui n’a «même jamais conduit un scooter», indique avoir compris «en cinq minutes comment s’arrêter et comment repartir avec la bécane». Le couple, déjà propriétaire d’une voiture hybride, n’exclut pas d’investir dans une moto électrique. «On peut quand même avoir des sensations, mais ça ne dérape pas du tout, c’est très stable», indique la Beauvaisienne, ravie. De son côté Julien Barthélemy ne compte pas s’arrêter là. Il envisage de passer à la vitesse supérieure en développant des séjours «motos électriques», notamment, à l’étranger.

Conditions; être titulaire du permis B ou scooter pour les jeunes de 14 à 18 ans.  Renseignements: fun-ebike.com 0620769528

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