Gastronomie. Les chefs Bourdy se lancent dans la cuisine d’antan. Un nouveau défi culinaire pour Noémie et Quentin. Avec «Jacques a dit», ce sont les plats en sauce de la cuisine traditionnelle française qu’ils veulent mettre à l’honneur.
«Ça y est c’est parti. On est en plein travaux. Notre projet de nouveau restaurant est sur les rails», lâche Quentin Bourdy, chef cuisinier de l’Univers. Depuis longtemps, l’idée d’ouvrir un second établissement trottait dans les têtes des époux Bourdy. «Le nom est déjà trouvé : c’est Jacques a dit», dit-il. Il sera situé, rue de la République, en lieu et place de l’ancien Cotton club.
Un nouvel établissement qui aura la particularité de mettre en lumière ou remettre au goût du jour des plats en sauce, partie intégrante du patrimoine culinaire français comme les sautés de veau ou le lapin chasseur, ou encore la tête de veau ravigote…
«On refait tout pour donner au lieu une atmosphère boisée et minérale. Mais surtout pour avoir une vraie cuisine, ouverte, pour élaborer nos plats», souligne-t-il. Un restaurant créé aussi pour rendre hommage à Jacques, le grand-père Boudy. Lui, le saucier, qui a travaillé pour faire vivre des plats de tradition.
«Bébé culinaire»
Le concept sera simple avec menu unique le midi: 14 euros, entrée, plat, café gourmand. Ouvert du lundi au vendredi. Le chef prévoit une quarantaine de couverts. «L’idée, c’est de séduire les Villefranchois et les Aveyronnais, au sens large», dit-il. Si l’ouverture était prévue plus tôt dans l’année, le gros démarrage de la saison estivale a poussé les jeunes chefs à prendre du temps pour affiner leur projet.
«On a pris le temps», assure Quentin. Un projet qui prend vie aussi grâce à leur récompense obtenue dans le cadre de l’opération «Jeunes talents du Gault & Millau 2015». «Il s’agit d’une aide substantielle qui permet à de jeunes cuisiniers, qui ont un projet, de pouvoir le monter. Ce sont des aides sur les équipements en particulier», précise le chef villefranchois. Un projet qui est véritablement le fruit d’une volonté commune entre les époux Bourdy.
«C’est en quelque sorte notre bébé culinaire. On souhaite y mettre notre patte», ajoute Quentin. Un restaurant qui pourrait se transformer en un lieu festif en accueillant, le soir et ponctuellement, des concerts. Autour de bons plats, toujours…
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