Le Royal Aubrac sur le point d’être vendu

  • L’âge de raison pour le Royal Aubrac qui aurait trouvé un nouvel acquéreur ?
    L’âge de raison pour le Royal Aubrac qui aurait trouvé un nouvel acquéreur ? Olivier Courtil
  • Le projet de Roger Cousty est estimé à 9 millions d'euros.
    Le projet de Roger Cousty est estimé à 9 millions d'euros. Repro CP
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Olivier Courtil

Patrimoine. Propriétaire depuis 2008 de l’ancien sanatorium et centre de vacances, Roger Cousty aurait trouvé un repreneur et donc définitivement tiré un trait sur son projet hôtelier.

Après sept ans de fermeture, le Royal Aubrac pourrait sortir de l’impasse. «Une vente serait en cours pour un projet local», confient des sources proches. Le seul projet (re) connu, pour l’heure, émane du syndicat mixte de préfiguration du parc naturel régional de l’Aubrac représenté par André Valadier et d’Aubrac Tourisme chapoté par Michel Rouquette. Ces derniers sont entrés en contact en début d’année avec Roger Cousty, maître des lieux du Royal Aubrac.

Un projet, des projets...

Plusieurs entrevues ont eu lieu, en présence également de Christiane Marfin, maire de St-Chély, pour faire du Royal, un espace sportif surfant sur le pôle pleine nature attribué récemment. «Un bureau d’études devait être contacté en ce sens», avance l’élue de St-Chély.

Michel Rouquette faisant jouer son réseau, en particulier au sein de la fédération française de gymnastique, et aussi Roger Cousty «auprès de la fédération de rugby et de patinage». Ce dernier ajoutant même, «être partenaire avec Montpellier» et être sur ce type de projet «depuis 2009» tout en travaillant depuis un an sur «un projet saisonnier». Or, c’est un autre projet qui pourrait bien sortir du chapeau sur le plateau. 

«Il faut y croire»

Du côté d’Aveyron Expansion, on confirme que «deux-trois personnes se sont manifestées mais juste à titre informatif».Le principal intéressé, Roger Cousty, nie aujourd’hui tout acte de vente, tout en restant évasif. «Tout est possible et rien est impossible. Il faut y croire». Une croyance en son propre projet hôtelier - tel qu’il est encore exposé sur son site internet - ou en une piste extérieure. Concernant son projet, Roger Cousty rappelle «les deux années de galère pour obtenir le permis de construire et les banques qui ont lâché à cause de la crise financière».

«Il ne peut que le vendre»

Au-delà, il y a l’état de détérioration de l’imposant bâtiment qui fut sanatorium et centre de vacances pour des générations d’Aveyronnais. «Le Royal est un patrimoine, a du potentiel mais avec des points d’interrogations», dit André Valadier, glissant au passage «la malfaçon de la toiture ou encore les problèmes d’isolation». Après sept ans de fermeture, selon une source, l’âge de raison est dépassé. «Il ne peut que le vendre». Ce qui serait donc imminent. Reste à connaître cet acquéreur et ce qu’il veut en faire…

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