Fédérale 1. Si Nevers et Auch sont des candidats déclarés à la Pro D2, aucune formation ne se dégage véritablement de cette poule 3 où Rodez aura son mot à dire.
Bagnères, ses Thermes, la mémé de François Bayrou (pour les amateurs des Guignols...) et son Stade Bagnèrais. Un club mythique du rugby français, finaliste à deux reprises du championnat de France (1979 et 1981) et créateur de talents : Jean Gachassin, Roland Bertranne, Jean-Michel Aguirre, etc.
Confortablement installé en Fédérale 1 depuis plusieurs saisons, il faudra se méfier de ces All Blacks des Hautes-Pyrénées, réputés pour être rugueux, intraitables sur leur pelouse et habitués des phases finales (8e de finaliste la saison passée). Reste à savoir si l’été agité du club (président qui démissionne, nombreux mouvements de joueurs, finances loin d’être au vert) a été digéré...
À l’image d’un Saint-Sulpice la saison passée, Lombez-Samatan sera le Petit Poucet du championnat. Tout comme ses voisins Haut-Garonnais, les Gersois défendront bec et ongles leur peau, à domicile notamment. Pour ce faire, le club a réalisé un gros recrutement, à l’image de la signature d’un international espagnol en 2e ligne.
Au même titre que Lombez-Samatan, Mauléon fera office de Petit Poucet cette saison. Plus petit budget de la Fédérale 1 la saison passée (300 000€), les Béarnais se sont maintenus au soir de l’ultime journée... Avec une moyenne d’âge de 23 ans, le club formateur de l’ouvreur Camille Lopez devra une nouvelle fois batailler pour arracher son maintien en élite fédérale...
Est-ce bien nécessaire de présenter Nevers? Le club du président mécène Régis Dumange vit dans un autre monde, celui du professionnalisme et des moyens illimités (contrats professionnels pour tous, un staff et des stages de présaison dignes du XV de France, des déplacements en avion, on en passe et des meilleures). Pourtant, les hommes de Jean Anturville ne parviennent toujours pas à atteindre la Pro D2. La saison dernière, ils ont échoué d’un rien, et dans les dernières secondes du match retour, face à Lille. Cette saison est-elle enfin la bonne? Tout le laisse à penser.
Castanet, Rodez connaît bien. Même si cela ne lui évoque pas forcément de bons souvenirs car la saison passée, les Aveyronnais se sont inclinés à deux reprises face à cette formation des plus joueuses! Avec le même duo d’entraîneurs (Thierry Fossat et Jean-Louis Dessacs), les banlieusards toulousains tenteront une nouvelle fois d’accrocher une place en phases finales. Le club se dit même «plus armé» que la saison passée...
Quand on parle de vieilles connaissances, comment oublier Agde? Entre Aveyronnais et Héraultais, c’est un sacré jeu de meilleur ennemi qui se joue depuis plusieurs saisons. Après des rencontres-et des marrons- mémorables en Fédérale 2, les deux formations se retrouveront pour la première fois depuis leur première expérience en Fédérale 1, il y a trois saisons. Mais comme le SRA, le ROA a bien changé depuis le temps... Cet été notamment avec de nombreux mouvements dans l’effectif et un tout nouveau staff emmené par l’ex-Saint-Affricain, Michel Dieudé.
Au même titre que Nevers, Auch ne rêve que d’une chose: la Pro D2. Après l’avoir quittée il y a deux saisons, le club phare du Gers compte bien y retourner cette saison après avoir été surpris par Chambéry en phases finales, l’an passé. Peu de départs, des arrivées de premier plan (Andrew Wells, Richard Muagututia, Aurélien Sourrouille), un staff conservé, des amicaux tonitruants (49-0 à Langon!)... La patrie de Jacques Fouroux a tout pour retrouver ses lettres de noblesse.
Oloron sera la grande inconnue de la saison pour Rodez... Car jamais, le SRA n’a rencontré la formation depuis son accession en Fédérale 1. Bref, difficile de jauger le réel niveau des Aquitains, en difficulté lors des matches de préparation cet été, mais troisième de la poule 4 la saison passée.
Emmené par l’emblématique Christophe Deylaud, nommé entraîneur cet été après son passage à Bayonne, Blagnac nourrit de grandes ambitions cette saison! Le président Humery est parvenu à doubler le budget, créer une SASP (section professionnelle), attirer de sacrés joueurs dans ses filets avec pour objectif d’entrer dans le Top 10 des clubs de Fédérale 1. Dès cette saison?
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