Pour Rodez, c’est une histoire de trône

  • Expulsé à Mont-de-Marsan, Pierre Bardy est de retour dans l’axe de la défense ruthénoise.
    Expulsé à Mont-de-Marsan, Pierre Bardy est de retour dans l’axe de la défense ruthénoise. JLB
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Maxime Raynaud

Football (5e journée). Pour la 3e fois en autant de matches consécutifs, Rodez défie un leader, Nice II, ce soir (20 heures). Et comme à Hyères (1-1), samedi dernier, une victoire pourrait lui offrir la tête du championnat.

Même joueur, rejoue encore. Semaine après semaine, le calendrier du groupe C s’amuse avec le Rodez Aveyron football et lui offre un leader à affronter: d’abord Colomiers, battu (2-0), puis Hyères, pour un partage des points samedi dernier (1-1), et Nice II, ce soir (20 heures). Et comme dans le Var, la carotte est simple. En cas de succès, ce pourrait bien être le trône de premier de la classe.

«Tout le monde peut battre tout le monde dans ce championnat»

Le triple clin d’œil n’a évidemment pas échappé aux Ruthénois et leur entraîneur, Laurent Peyrelade, qui a pris le parti d’en rire. «Et la semaine prochaine, nous irons à Pau qui sera leader!,prédit-il, bien au courant qu’un succès des Béarnais à Arles, ajouté à une contre performance de Colomiers, offrirait à ces derniers la tête du groupe C. Mais cela prouve en fait que tout le monde peut battre tout le monde dans ce championnat.» Le constat n’est pas nouveau mais toujours aussi vrai.

Comme le fait que Zelazny et ses partenaires peuvent s’appuyer sur une référence à l’heure de fouler pour la deuxième fois de la campagne leur pelouse. «Nous devons être dans la dynamique de Colomiers, reprend Peyrelade. Dans l’agressivité, la disponibilité.» Nice II, réserve professionnelle et, à ce titre, formation réputée joueuse, pourrait offrir aux Aveyronnais une opposition assez similaire. 

Nice II, bourreau par le passé

La Ligue 1 jouant dans le même temps à Guingamp, les Aiglons ne devraient néanmoins pas débarquer avec des joueurs comme Mickaël Le Bihan, meilleur réalisateur de L2 en titre et buteur face à Arles samedi dernier (3-1). Rodez a malgré tout payé par le passé pour savoir que les réservistes du Gym peuvent être des bourreaux. Il suffit de se rappeler de l’accession perdue sur la Côte d’Azur en fin d’exercice 2013-14. Mais cette époque paraît révolue.

Et le Raf a au moins prouvé la semaine dernière, sur la paille de Hyères, avoir le répondant nécessaire en cas de partie moins ouverte. «On ne pourra pas toujours jouer. On le sait. Mais résister, c’est dans l’ADN de ce club, de ce groupe, souffle son technicien. Il est prêt à souffrir.» Lors des dix dernières minutes d’une rencontre, le constat est moins vrai puisque les trois buts encaissés jusqu’à présent l’ont été dans cette période. Les «sang et or» le savent. Ce soir, sans Faviana et Da Silva, blessés, mais avec Bardy, de retour de suspension, ce sera un des enjeux. En plus des histoires de trône. 

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