Daillet : «Il suffit d’un déclic»

  • Édouard Daillet : «Si on dort les premières minutes de la rencontre, cela ne sert à rien».
    Édouard Daillet : «Si on dort les premières minutes de la rencontre, cela ne sert à rien». Jean-Louis Bories
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Mathieu Roualdés

Football (5e journée). Comme ses coéquipiers et son entraîneur, Édouard Daillet n’est pas inquiet outre mesure après le revers du Rodez Aveyron football samedi soir face à Nice II (2-1). Pour le latéral gauche, le Raf doit progresser en efficacité. Entretien.

Comme ses coéquipiers et son entraîneur, Édouard Daillet n’est pas inquiet outre mesure après le revers du Rodez Aveyron football samedi soir face à Nice II (2-1). Pour le latéral gauche, le Raf doit progresser en efficacité. Entretien.

La défaite de la défaite face à Nice II (2-1) samedi soir s’est-elle atténuée ?

Non, cela reste une déception car on se tire une balle dans le pied avec notre entame de match ! Sans cela, on avait vraiment les moyens de faire mieux car on tire 28 fois au but...

La défense est montrée du doigt dans cette entame de match. Partagez-vous cet avis ?

Non, il n’y a personne à pointer du doigt. On était tous endormis. On s’est dit que la machine allait tourner toute seule et on s’est fait punir.

Vous, les latéraux, participez beaucoup au jeu offensif et cela libère de nombreux espaces dans votre dos comme samedi soir. N’est-ce pas difficile d’être vigilant défensivement dans ce système ?

Le système parfait n’existe pas. On prend des risques en jouant comme cela et le piège pour nous, latéraux, est d’être trop haut, trop vite. Car si on perd le ballon dans nos 40 mètres, on est déjà dans le camp adverse et les efforts sont difficiles à réaliser derrière. On s’ouvre en jouant comme cela mais c’est le risque. Sur le contenu, le projet de jeu, il n’y a rien à remettre en questions. Car on peut faire tout le tableau noir qu’on veut, si on dort les premières minutes de la rencontre, cela ne sert à rien !

Avec ce système, Rodez produit un jeu fort séduisant. Tout le monde le loue depuis le début de la saison mais les résultats tardent à venir. Que manque-t-il encore ?

De l’efficacité ! Défensivement comme offensivement d’ailleurs. Car on arrive à se créer les occasions mais on est encore trop défaillants sur plusieurs détails. Samedi soir, la rencontre aurait pu basculer dans notre sens mais cela n’a pas été le cas. Je pense qu’il suffit juste d’un déclic, d’un match où on marque plusieurs buts, pour enfin concrétiser. Cela tient à peu de chose.

Dans le jeu, Rodez semble avoir de nombreuses certitudes. On se dit donc que seul l’état d’esprit pourrait venir enrayer cet élan. Pensez-vous que cela puisse arriver ?

Je ne pense pas. Le groupe vit très bien, on prend du plaisir lors des matches même s’il n’y a pas forcément le succès et tout le monde tire dans le même sens. C’est vrai que le piège pourrait être un excès de confiance ou bien que le groupe se désunit en cas de mauvais résultats mais je n’y crois pas. On sait que la tâche est difficile et on a plusieurs anciens comme des joueurs avec du vécu dans le groupe qui nous le rappellent. Tout le monde a la tête sur les épaules. Et il n’y a pas de raison pour que les résultats ne suivent pas.

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