Pour Rodez, c’est le verre à moitié vide

  • Malgré son succès, le premier de la saison, Rodez n’avait pas mine à faire la fête, dimanche soir.
    Malgré son succès, le premier de la saison, Rodez n’avait pas mine à faire la fête, dimanche soir. Jean-Louis Bories
  • Pour Rodez, c’est le verre à moitié vide Pour Rodez, c’est le verre à moitié vide
    Pour Rodez, c’est le verre à moitié vide
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Centre Presse Aveyron

Rugby (2e journée). Bousculé en mêlée et auteur d’un nombre incalculable d’en-avants, le SRA est passé près de la correctionnelle dimanche pour sa première sortie de la saison à Paul-Lignon, face à Lombez-Samatan.

Parfois, les victoires ne suffisent pas à satisfaire tout son monde. Dimanche, aucun Ruthénois n’a rabâché le discours commun voulant que le succès constitue l’essentiel et tant pis pour le reste. Non, tous sont sortis de la pelouse tête basse, déçus, voire énervés. Et surtout conscients d’avoir frôlé la correctionnelle. Pour une première à Paul-Lignon, face à un promu, Rodez ne s’attendait pas à cela. Mais il a appris que rien ne serait facile cette saison, que la Fédérale 1 ne compte plus de «petites» équipes, de faire-valoir, et qu’avec seulement 18 matches au programme, l’erreur est vite synonyme de désillusion. La maladresse des buteurs adverses en fin de match (72e et 77e) l’en a préservé.

Dans la foulée, le SRA aurait même pu obtenir un bonus offensif inespéré! Cela aurait certainement permis de dépeindre le tableau noir de l’après-midi. Il n’en a rien été, la faute à une dernière faute de main. Comme un signe. Car avant celle-ci, le public avait arrêté de compter les en-avants depuis belle lurette! Pour sa première à domicile, Rodez a voulu séduire, jouer. Il l’a fait parfois au détriment de la raison. Cela lui a souri dès son entrée sur la pelouse avec un bel essai d’Alexandre Vaffier, à la suite d’un ballon porté, parfaitement maîtrisé (3e). Mais ensuite, Rodez n’a pas eu la réussite attendue, la faute à un trop grand nombre d’erreurs individuelles.

Balle de match

Pendant ce temps-là, Lombez-Samatan a joué la partition parfaite d’une formation à l’extérieur, abusant de chandelles tout en attendant les erreurs adverses. Comme la semaine passée à Bagnères-de-Bigorre (21-6), elles ont été nombreuses. Encore une fois dans le secteur de la mêlée fermée -six points encaissés après avoir été pénalisé dans le domaine, un carton blanc (Rezkallah, 33e) et de nombreuses munitions perdues-, même si l’essai de Rudy Auréjac est venu, tel l’arbre qui cache la forêt, d’une poussée victorieuse (51e). À ce moment-là, nombreux voyaient l’indiscipliné Lombez-Samatan (quatre cartons) craquer...

Mais fidèle à sa réputation, cela n’a pas été le cas. Les Gersois ont continué de se nourrir des erreurs ruthénoises et regretteront certainement la sortie de leur buteur Bensalla, auteur d’un 100%, après l’heure de jeu. Car ce dernier n’aurait certainement pas manqué les dernières balles de match, largement dans ses cordes... Une chance pour Rodez. Une dernière peut-être. Les protégés d’Arnaud Vercruysse semblaient déjà l’avoir compris, hier. Et c’est certainement là que réside le positif de ce premier succès du SRA 

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