Agrifolies : «Montrer une image positive»

  • Sébastien Granier est le président des Jeunes agriculteurs de l’Aveyron
    Sébastien Granier est le président des Jeunes agriculteurs de l’Aveyron CP
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Centre Presse Aveyron

Entretien. Sébastien Granier est le président des Jeunes agriculteurs de l’Aveyron à l'initiative des Agrifolies qui se tiennent à Réquista, samedi 19 et dimanche 20 septembre.

Les Agrifolies sont-elles un peu le salon de l’agriculture aveyronnaise ?

C’est en tout cas ce que nous cherchons à faire en réunissant l’ensemble des syndicats de race lors d’un seul grand événement dans l’année. Puis, comme nous tenons à montrer la richesse et la diversité des territoires, nous l’organisons chaque année dans un canton différent.

S’il y a un message que vous voulez que les visiteurs retiennent, quel est-il ?

Que les gens se rendent compte de tout ce que l’on apporte au territoire et de tous les produits de qualité dont nous sommes à l’origine. 

L’agriculture traverse une période compliquée, cela impacte-t-il les Agrifolies ?

Notre volonté est de montrer une image positive. Aujourd’hui, des agriculteurs s’installent, transmettent leur exploitation, etc. Et ce qui est important, c’est de bien les accompagner. C’est la raison pour laquelle nous avons mis sur pied le rendez-vous Agri’projets. Des agriculteurs, nous en aurons toujours besoin. On ne sait pas quelle agriculture veut l’Europe ou l’État, mais il est important que les agriculteurs sachent s’adapter. Et bien s’adapter. J’ai l’habitude de dire qu’il n’y a pas une agriculture, mais des agricultures.

Vous évoquez beaucoup l’environnement et les énergies renouvelables lors de ces Agrifolies...

C’est quelque chose d’important que l’on pratique au quotidien! Bien sûr, nous devons nous améliorer, mais il faut montrer ce que l’on fait déjà. C’est bien que les «politiques» s’en préoccupent, mais il y a une part de bon sens qu’il faut préserver. Comme je dis, les premiers touchés, c’est nous. On y est tous les jours sur le terrain. Ensuite, toutes les techniques comme la méthanisation, par exemple, doivent rester une valeur ajoutée bénéfique au territoire et à ceux qui vivent dessus. En aucun cas, il faut que cela devienne une histoire de gros sous. Notre cœur de métier reste l’agriculture et la fabrication de bons produits. [SIG]recueilli par ph.r.

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