Football : le ciel est tombé sur la tête des Ruthénois

  • Déjà rejoint dans les dernières minutes à Hyères, le Raf d’Abdelali Ouadah a de nouveau laissé échapper des points en fin de match.
    Déjà rejoint dans les dernières minutes à Hyères, le Raf d’Abdelali Ouadah a de nouveau laissé échapper des points en fin de match. Archives Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

CFA. Alors qu’il tenait un nul qui lui aurait laissé des regrets, le Raf a concédé dans le temps additionnel son second revers de rang.
 

Il suffit d’un rien, d’un tout petit rien, pour changer le cours d’une histoire ou d’une soirée. En quelques secondes, samedi soir, celle du Rodez Aveyron football a viré au cauchemar et le ciel est tombé sur l’équipe « sang et or » qui tenait un nul presque illogique, tant il s’était créé les occasions de repartir avec beaucoup mieux.

Mais le foot ne s’embarrasse pas de ces considérations. Rodez ne le sait que trop bien cette saison. Après avoir déjà dû se contenter du nul à Hyères dans le temps additionnel (1-1) et avoir lâché en fin de partie à Mont-de-Marsan (2-0), il l’a malgré tout encore vérifié samedi, lorsque Le Poulichet est rentré dans le but, profitant d’un ballon relâché par Zelazny, à la toute dernière minute du temps additionnel...

Une semaine après la défaite concédée face à Nice II, seul leader depuis samedi soir et son succès face à Colomiers (2-1), voilà qui commence à peser lourd. Dans le bilan comme dans les têtes ruthénoises.

L’histoire se répète

Mais, comme l’a répété l’entraîneur Laurent Peyrelade dans les vestiaires du stade du Hameau, « quand tu ne marques pas, c’est compliqué ». C’est évident, et ça l’est d’autant plus que c’est devenu un refrain entêtant après seulement six journées.

Samedi, face à une formation paloise ambitieuse, adroite et collective mais très rarement inquiétante si ce n’est sur un tir lointain de Maisonneuve (37e) ou un coup franc passé devant le but (45e), les Aveyronnais l’ont donc encore répété.
Et ils ressasseront sûrement pendant quelques jours ces trois situations qui auraient dû faire tourner la soirée dans leur sens. D’abord, ce fut un décalage de Coupin sur lequel Ouadah tergiversa beaucoup trop devant Mendivé (57e. Puis Si Salem, positionné à droite de l’attaque mais bien plus à l’aise que face aux Niçois, n’appuya pas assez sa reprise croisée (65e). Et, enfin, Chougrani, à peine entré en jeu, forçat trop son tir alors qu’il était seul au second poteau (83e).

Même sans l’attaquant Da Silva, dont le retour se fait encore plus attendre, même sans le capitaine Lorthioir, tous deux blessés, le décompte est révélateur : Rodez sait jouer et se montrer dangereux, mais pour ce qui est de marquer, et donc de gagner, c’est une autre histoire. Pour l’instant, la vraie, celle comptable, ne prend pas le bon chemin. Au moins, le Raf sait ce qu’il doit travailler pour y remédier. Encore plus depuis samedi.
 

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