Marius Anglade, le kart en héritage

  • Après avoir essayé le football, Marius Anglade a préféré opter pour le karting. Son père Jean-François a validé.
    Après avoir essayé le football, Marius Anglade a préféré opter pour le karting. Son père Jean-François a validé. Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

Espoir. Vivant dans le Vallon, licencié à l’ASK Aveyron à Belmont, le jeune pilote s’illustre au volant de son 125 cm3, avec des pointes de vitesse qui tutoient les 130 km/h.

Il a certes chaussé des crampons. À Marcillac en l’occurrence. Mais le football n’est pas fait pour lui... Ou peut-être bien le contraire! Ce sont plutôt les sports mécaniques qui... roulent dans les veines de Marius Anglade. Un virus bien familial d’ailleurs. Avec ses potes de Saint-Christophe, dont Benoît Berthomieu et sa Simca 1000, son père Jean-François a pratiqué le rallye à la même époque que le voisin du Plateau d’Hymes Serge Aymard. 

Co-pilote durant cinq ans sur une R5 GT turbo, il a fréquenté tous les régionaux du sud de la France et a même participé au Rouergue. Sa mère, Anne Giraud, s’est elle aussi adonnée à cette passion. Marius Anglade aurait donc très bien pu recevoir un baquet en guise de cadeau d’anniversaire.

Finalement, c’est un volant dont il a hérité. Pas le volant d’un bolide sur route pour dompter l’asphalte ou la terre. Non, impossible, il soufflera seulement sa 16e bougie le 21 décembre prochain. Non, ce volant-là est à quelques centimètres du sol et c’est sur une piste fermée que le jeune pilote, habitant dans le Vallon mais licencié à l’ASK Aveyron de Belmont-sur-Rance, s’exprime.

«Je respire kart !»

«Le karting est une bonne école pour tous les pilotages», glisse l’intéressé. Élève en seconde générale au lycée Monteil à Rodez, il a bien appris la leçon. Celle que son père n’arrête pas de lui rappeler. Le cadet au visage d’ange poursuit volontiers : «La moindre erreur de pilotage est payée au prix fort. Tout a son importance: les trajectoires, les réglages... ».

Marius Anglade et son père, qui ne le lâche pas d’un... pneu, peuvent compter sur les précieux conseils de l’Albigeois Patrick Suau et sur la collaboration de Bruno, un ami fidèle qui met la main à la pâte. Depuis qu’il a posé le pied sur la pédale d’accélérateur en 2010, il était alors minime, ce fan du pilote de formule 1 espagnol Fernando Alonso ne vit que pour sa discipline.

«Je respire kart !», s’amuse-t-il. Se tournant alors vers son père, il lâche dans un grand éclat de rire: «Ce serait embêtant si j’étais privé de karting mais les résultats scolaires sont plus importants que mes chronos sur la piste... Il n’est pas question de faire des impasses».

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