Villefranche : pour 5 millions d'euros, l’îlot Marty nasses laissera place au pôle culturel

  • Dans quelques mois, place Bernard-Lhez, la verrue ne sera plus qu’un souvenir.
    Dans quelques mois, place Bernard-Lhez, la verrue ne sera plus qu’un souvenir. Centre Presse
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Paulo Dos Santos

Conseil municipal. Longtemps remis à plus tard, le projet de regrouper les services culturels est désormais bien concret. Place Bernard-Lhez, le bâtiment délabré et inutilisé depuis de longues années sera donc rénové et restauré.
 

Le sujet a souvent été évoqué - notamment durant la campagne des élections municipales l’année dernière - mais, depuis mardi soir, il est devenu un projet concret. Lors du conseil municipal, profitant du premier point à l’ordre du jour qui concernait des décisions modificatives du budget principal, l’opposition, par le biais de Jean-Sébastien Orcibal et d’Éric Cantournet, s’est engouffré dans la brèche ouverte plus tôt par les 100 000 euros provisionnés par les élus au pouvoir.

« C’est un projet qui financièrement va peser, a lâché le maire Serge Roques. Nous faisons ainsi des petites réserves de temps en temps, comme nous avons pu le réaliser pour la piscine. Après mûre réflexion, nous avons opté pour l’îlot Marty nasses afin d’y accueillir le pôle culturel ; un lieu situé dans la bastide et qui amènera du flux. »

Ce bâtiment délabré situé au bout de la place Bernard-Lhez - utilisé de 1920 à 1956 par les frères Henri et Édouard Marty pour la fabrication de nasses à rats et autres animaux nuisibles dont ils détenaient l’invention - a enfin trouvé son utilité.

Propriété un temps du conseil général (de 2006 à 2011) avant de revenir dans le giron municipal, il était question d’y accueillir les services délocalisés du Département voire même des logements sociaux. Il n’en sera donc rien.
« Nous allons y regrouper tout ce qui touche à la culture comme la médiathèque, la bibliothèque, les archives, ce qui nous permettra de les développer. Nous souhaitons un centre culturel ouvert à tout le territoire. »

Justement, Éric Cantournet en a profité pour demander si le portage pourrait être intercommunal. Le maire a été très clair : « Dans un premier temps, la communauté de communes n’a pas la compétence culturelle. Et puis, c’est un regroupement de services communaux et il est donc logique que cela soit un projet municipal. En revanche, nous allons chercher des subventions, notamment européennes, et il y aura bien entendu un fonds intercommunal important. »

Serge Roques a fini par lâcher son coût, de l’ordre de « 5 millions d'euros » et a annoncé que « lors du prochain conseil, le projet sera détaillé avec plus de précision mais je peux déjà dire qu’il n’y aura pas de personnel supplémentaire car il n’existera qu’un seul accueil du fait du regroupement de services ».
 

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