Légion étrangère : 460 soldats à accueillir sur le Larzac à l’été 2016

  • Les soldats du Ceito actuellement sur le Larzac laisseront place, à terme, aux légionnaires.
    Les soldats du Ceito actuellement sur le Larzac laisseront place, à terme, aux légionnaires. Archives ML/Eva Tissot
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Centre Presse Aveyron

Comité de suivi. Élus, État et militaires ont lancé la réflexion sur les conséquences économiques et sociales de l’implantation, dès l’été 2016, de la 13e DBLE, qui nourrit bien des espoirs en Aveyron.

Un maître mot : le consensus politique. Une ambition commune : bien accueillir les militaires de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE) appelés dans les mois qui viennent à s’installer au camp militaire du Larzac. Et chacun de rappeler combien cette décision ministérielle est importante pour le département, pour le développement du Sud-Aveyron et de ses services de proximité, pour les entreprises locales invitées à soumissionner les appels d’offres... «Un projet essentiel pour le territoire», avancent de concert Sébastien Cauwel, préfet par intérim, Arnaud Viala, député et Jean-Claude Luche, sénateur et président du Département. 

José Bové : «On se doit d’être vigilant»

Tous trois siégeaient hier après-midi au premier comité de suivi en compagnie des élus sud-aveyronnais concernés, des autorités militaires, les généraux de division Christophe De Gouttes (armée de terre Sud-Ouest) et Jean Maurin (commandant de la Légion étrangère) et du député européen José Bové, qui a pu exhorter notamment ce collège de réflexion à «ne pas oublier l’histoire du Larzac». La place de l’agriculture, la dimension du camp (le périmètre actuel ne sera pas étendu)... «Autant de questions à traiter sur lesquelles on se doit d’être vigilant», prévient José Bové.

Premier contingent en juillet 2016

Pour l’heure, ce comité de suivi appelé à se réunir régulièrement a vocation à identifier les besoins des futures familles de légionnaires, lesquels ont toutes les nationalités. «À terme, avec 1200 soldats, on peut imaginer que 200 familles s’installeront ici», prévoit le général Maurin. Leur donner envie de rester en Aveyron, travailler sur la qualité de vie et de logement, obéit ainsi à cette «vision stratégique plus globale du territoire», défend le comité de suivi.

La concertation est donc lancée pour mettre en œuvre la réalisation d’infrastructures correspondant à ces besoins, affinés au fur et à mesure de la montée en charge de la 13e DBLE. En juillet 2016 d’abord (460 hommes) et 2018 ensuite avec son contingent d’effectifs au maximum. Des groupes de travail thématiques vont commencer à plancher sur le sujet, pour réussir «cette étape importante de la vie du camp du Larzac»... et du développement territorial aveyronnais.

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