Villefranche : au lycée Beauregard, le gaspillage est banni

  • Avant de ranger le plateau, les emballages, les déchets et les restes sont séparés.
    Avant de ranger le plateau, les emballages, les déchets et les restes sont séparés. CP
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Centre Presse Aveyron

Environnement. Dans sa cuisine, le lycée a adopté le tri des restes de repas pour le compostage après le «gachi’pain».

Depuis la rentrée, le lycée agroalimentaire de Beauregard trie ses restes de repas pour les composter. Après deux ans d’une réflexion autour de la question du gaspillage alimentaire et du compostage menée en collaboration avec Élise Jean, animatrice du programme de prévention de la communauté de communes du Villefranchois, voilà le projet qui se concrétise.

Tout le monde a mis la main à la pâte pour le faire évoluer: le personnel de cantine, bien sûr, mais également quelques enseignants motivés, le personnel en charge de l’entretien des espaces verts, le personnel de la direction sans oublier les élèves, notamment les premières en sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV). Au final, ce sont près de deux tonnes de déchets issus des restes de préparation de repas et des plateaux des élèves qui vont pouvoir être valorisés par le compostage.

Des élèves concernés... et bricoleurs 

Pour cela, une table de tri a été installée au niveau de la zone de dérochage des plateaux pour permettre aux convives de séparer les emballages, les déchets compostables et le reste comme la viande et le poisson. Dehors, près de la cuisine, quelques élèves ont montré leurs talents de bricoleurs pour monter des composteurs en bois destinés à accueillir les biodéchets. En matière de lutte contre le gaspillage alimentaire, plusieurs gestes ont déjà permis de sérieusement le limiter :

  • installation d’un «gachi’pain» dans le réfectoire pour visualiser et mesurer ce qui est gâché,
  • déplacement de la corbeille de pain initialement installée en bout de la chaîne du self sur une table au milieu du réfectoire; sa prise ne se fait plus systématiquement, il faut maintenant se lever ou faire un petit détour…

Mais il faudra encore beaucoup de pédagogie pour que les bons gestes soient adoptés définitivement. Ce projet pourrait faire des émules au sein du Villefranchois. Le personnel de l’établissement régional d’enseignement adapté de Laurière réfléchit, lui également, à mettre en place ce type de programme dans sa cuisine.

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