Bagarre au couteau à Villefranche : le prévenu part en maison d’arrêt

  • L'altercation a eu lieu samedi après-midi en plein centre-ville de Villefranche-de-Rouergue.
    L'altercation a eu lieu samedi après-midi en plein centre-ville de Villefranche-de-Rouergue. Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Suite à une altercation au couteau, samedi après-midi dans le centre-ville de Villefranche-de-Rouergue, un  homme âgé de 31 ans, a été condamné lundi à 15 mois d'emprisonnement.

Difficile de connaître exactement les circonstances de la bagarre qui s’est déroulée samedi après-midi, dans le centre de Villefranche-de-Rouergue. Mais lors de la présentation du prévenu âgé de 31 ans, présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rodez, lundi, on comprend vite que celle-ci a eu lieu sur fond de rivalité entre communautés, de séparation difficile d’un couple et de procédures entreprises par le mis en cause pour obtenir la garde de son enfant. En tout cas, le prévenu, récidiviste, doit s’expliquer sur des menaces et violences, perpétrées parfois avec une arme blanche.

Lui qui s’est rendu peu après les faits à la gendarmerie avec la tête en sang, en se présentant comme une victime, aurait notamment blessé un autre Villefranchois au bras avec un couteau. Ce qu’il nie. À l’entendre, ces blessures auraient été occasionnées par un bout de bois qu’il aurait utilisé pour se défendre. «Le certificat médical met à mal la version» du prévenu, explique le substitut du procureur de la République, Antoine Wolff. Et de requérir un an de prison, dont la moitié avec sursis et mise à l’épreuve (SME) durant deux ans, assorti notamment d’un mandat de dépôt.  

La défense «habitée par le doute»

Défendant un homme qu’il connaît bien et qu’il aide à décrocher la garde de son fils, MStéphane Mazars est «habité par le doute». Dans un «contexte» où deux camps s’opposent, il estime que les versions des témoins ne sont «pas très compatibles avec ce que révèlent les caméras de vidéosurveillances» : «Le couteau, on ne le constate pas !»

«Le dossier me laisse pétri de doutes sur des points importants», insiste l’avocat ruthénois. Les juges du siège, quant à eux, ne doutent visiblement pas. Ils condamnent le Villefranchois à 15 mois de prison, dont neuf mois avec SME durant deux ans. Une peine accompagnée d’une obligation de travail, d’une interdiction d’entrer en contact avec les victimes... et d’un mandat de dépôt. 

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