Bas Rouergue au septième ciel

  • L’équipe aveyronnaise avait déjà créé l’exploit au tour précédent, en sortant Lavaur, club de DHR.
    L’équipe aveyronnaise avait déjà créé l’exploit au tour précédent, en sortant Lavaur, club de DHR. Repro CP
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Guillaume Verdu

Football. Le club de La Fouillade a signé l’exploit du week-end au quatrième tour de Coupe de France, en éliminant une équipe qui évolue quatre divisions au-dessus.

La magie de la Coupe de France a encore frappé. Bas Rouergue a été touché par la grâce, samedi, et a écrit l’une des plus belles pages de son histoire. L’équipe de Promotion Ligue a sorti sur son terrain Castanet (2-1), qui évolue en CFA2, quatre étages plus haut. Un exploit comme le club de La Fouillade n’en avait plus connu depuis une quinzaine d’années, et la victoire contre le Rodez de Frédéric Hantz, alors en CFA.

«C’était fou, s’enthousiasme l’entraîneur Éric Camara, encore sur son nuage. La tribune était pleine. À la fin du match, on a célébré la victoire avec les supporters, les dirigeants, les jeunes du club... » Déjà auteur d’une surprise au tour précédant en battant Lavaur (DHR), Bas Rouergue, qui vise la montée en championnat, se retrouve au 5e tour. «On souhaite tomber contre une grosse équipe, lance Éric Camara. Je veux Rodez !» Histoire de faire une nouvelle fête à domicile, comme face à Castanet.

Coup au mental

Pour cette rencontre, l’entraîneur et son adjoint Patrice Vandenberg avaient fait une préparation digne de professionnels. Mise en place tactique et discours devant le tableau noir vendredi, collation et promenade l’après-midi du match: rien n’a été laissé au hasard. «On avait prévu de mettre un bloc bas et de tenir au maximum pour jouer notre chance en fin de match», précise Éric Camara. Mais, à sa grande surprise, la rencontre s’est déroulée de façon totalement différente. «On a eu la possession dès le début. C’est nous qui avons fait le jeu. On n’a pas balancé et on a pris confiance.»

 Au point de marquer deux fois en première période, par Frégière (30e) et Bonedeau (38e). «Quand on a mené 2-0 on a vu qu’en face ils n’avaient pas beaucoup de ressources pour revenir, poursuit l’auteur du second but. Ils avaient pris un coup au mental.» Les joueurs de Bas Rouergue ont fait preuve de solidité en seconde période pour préserver leur avance, malgré un but encaissé juste avant le temps additionnel. «Cela a été les quatre minutes les plus longues de ma vie», s’amuse Éric Camara. Mais elles ont été bien plus courtes que la fête qui s’en est suivie pour célébrer la qualification, achevée au petit matin. 

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