Rentrée séduisante pour les Éditions Rouergue

  • Toute la beauté et la théâtralité du geste saisies par Hans Silvester.
    Toute la beauté et la théâtralité du geste saisies par Hans Silvester. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Livres. Les Éditions Rouergue sont présentes dans tous les rayons en cette rentrée littéraire, avec quelques pépites, dont «La maladroite», d’Alexandre Seurat.

La rentrée littéraire des Éditions Rouergue ne passe pas inaperçue. Dans plusieurs domaines, la maison arlésienne se distingue et devrait séduire de nombreux lecteurs.

Rouergue brune

Un roman attire déjà l’attention de la presse spécialisée. La maladroite d’Alexandre Seurat. Où la disparition d’une fille de 8 ans sur laquelle l’auteur se penche pour démêler un à un les fils de sa disparition. Une mise en lumière de ce qui parfois ne marche pas dans tout le système de protection de l’enfance, retracé avec une froideur et une distance qui bousculent le lecteur.

Signalé dans plusieurs médias, en lice pour le prix Fémina, La maladroite a aussi inauguré une nouvelle distinction : «Le prix envoyé par La poste». C’est dire si le roman de cet Angevin, paru aux Éditions Rouergue brune est bien né ! Juste écouter le vent est l’autre roman de cette rentrée. Il est signé Ahmed Kalouaz, qui vit dans le Gard et a déjà publié quatre romans à la «Brune». Il poursuit là son travail de mémoire autour de ses origines algériennes.

Rouergue noir

«Nous connaissons également une belle rentrée au niveau des polars», se réjouit Brigitte Reydel, chargée des relations pour les Éditions Rouergue. «Cela traduit notre volonté d’aller plus loin dans ce registre». Leur auteur «emblématique», l’écossais Peter May est de la partie avec Les fugueurs de Glasgow.

L’auteur de la trilogie écossaise, qui connut un beau succès un peu partout dans le monde, revient en Écosse pour «revivre» sa fugue entre Glasgow et Londres. Un polar nostalgique qui séduit déjà la presse anglo-saxonne. Avec Colin Niel et Obia, dont l’intrigue se déroule sur les rives du Maroni, en Guyane, et Tove Alsterdal, dont Dans le silence enterré inaugure sans doute une série de polars suédois pour les Éditions Rouergue, la maison arlésienne se prépare à un bel automne littéraire.

Romans

Les auteurs régionaux sont bien évidemment au rendez-vous. Avec Serge Revel d’une part. L’auteur de Les grandes évasions de Paul Métral invite le lecteur à suivre les aventures rocambolesques d’un papi âgé de 89 ans, bien décidé à s’évader de sa maison de retraite. Daniel Crozes est également au rendez-vous de cette rentrée littéraire. Fidèle à ce qu’il affectionne le plus, le Rouergue d’autrefois, l’Aveyronnais traite, avec ce roman à l’inspiration autobiographique, Un été d’herbes sèches, de la fin d’une forme de monde rural.

Livres illustrés

Côté livres illustrés, les Éditions Rouergue proposent trois très beaux ouvrages. Le premier, Pétanque et Jeu provençal, s’appuie sur les photographies du «globe-trotter» Hans Silvester et des textes d’Yvan Audouard, ancienne figure du Canard enchaîné aujourd’hui décédée. Il met en lumière la théâtralité et les beautés du geste de ces rendez-vous provençaux dont ils sont tous deux tombés amoureux.

Avec le photographe Pierre Soissons et l’écrivain Daniel Crozes, un nouvel ouvrage Aveyron consacré aux charmes paysagers et patrimoniaux de la région illuminera les présentoirs dans quelques jours. Enfin, c’est un peu le «chouchou» de la maison d’édition, Musiques d’à bord, signé du musicien Claude Ribouillault, auteur également de La musique au fusil, invite le lecteur à une autre histoire de la musique. Celle qui animait la vie des matelots, des corsaires et autres aventuriers.

(1) La maison d’éditions Rouergue est née après le rachat des éditions du Rouergue, créée à Rodez par Danielle Dastugue, par Actes Sud en 2005. Leurs bureaux se situent désormais à Arles et Paris.

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