Dixième Festibœuf : un succès malgré le spectre de la FCO

  • Après la journée professionnelle, le Festibœuf attend le grand public aujourd’hui. Après la journée professionnelle, le Festibœuf attend le grand public aujourd’hui.
    Après la journée professionnelle, le Festibœuf attend le grand public aujourd’hui. Rachid Benarab
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Agriculture. L’élevage bovin et ses promoteurs sont à l’honneur à travers la dixième édition du Festibœuf qui se déroule depuis hier matin et se poursuit jusqu’à ce soir, au foirail de Naucelle.

Avec une poignée de (belles) bêtes inscrites en plus par rapport à la précédente édition, le Festibœuf 2015 - dixième du nom - qui s’est ouvert hier matin à Naucelle, avait tout pour rester dans les annales de la manifestation. Manque de chance, les mesures mises en place par les autorités sanitaires pour contrer la propagation de la fièvre catarrhale ovine (FCO) et faire qu’elle reste cantonnée dans le Massif Central, où elle s’est déclarée, ont contraint quelques éleveurs à renoncer à faire le déplacement jusqu’à la capitale du tripou.

Les marchands au rendez-vous

Des 222 bovins prévus au départ, il devait donc en rester autour de 180. De belles bêtes de concours, bien en chair. Par conséquent, au final, pas de quoi gâcher la fête. Pour s’en convaincre, il n’y avait qu’à voir le nombre de marchands qui avaient fait le déplacement, parfois de très loin, jusqu’au foirail de Naucelle pour pincer quelques culs. Et pas des moindres. Aubracs, charolaises, croisées, limousines, blondes d’Aquitaine: le top du top aligné croupe la première pour se faire tâter le haut des jarrets.

Destinée à promouvoir l’élevage aveyronnais et mettre en valeur tout le savoir-faire qui l’entoure, cette fête de l’élevage bovin attire également de nombreux connaisseurs venus en voisins. Mais aussi des curieux attirés par le folklore et la tradition de cette manifestation qui est également très importante en termes d’économie, puisque sur le Ségala, l’élevage représente un emploi sur quatre. C’est certainement l’une des raisons qui pousse tout le secteur à se mobiliser pour faire du Festibœuf un événement à même d’attirer des centaines de visiteurs sur deux jours. Et alors que la journée d’hier a pris un accent essentiellement professionnel, celle d’aujourd’hui devrait être un brin plus festive et ouverte à de multiples animations (lire ci-dessous).

Enfin, parmi les bêtes présentées au jury, quatre sont sorties du lot: trois originaires de Haute-Garonne et une Aveyronnaise, élevée par Serge Costes, de La Capelle-Balaguier. Elles ont été mises aux enchères en début d’après-midi et la plus belle - Ardennes l’Aveyronnaise - est partie à 9,20 le kilo, alors qu’ailleurs dans le foirail, les prix tournaient autour de 7 le kilo.

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