Rando gourmande. Marcheurs, mangeurs, photographes en herbe ou pas ont rendez-vous à Ste-Geneviève, sur l’Aubrac pour un agréable moment de partage. Pour les retardataires, il reste quelques places. Vite !
130 bénévoles, 1300 randonneurs attendus. Mais au-delà des chiffres, la clef de la réussite de cette rando gourmande réside dans son melting-pot à la fois culturel, pastoral, musical, convivial. Sans nostalgie mais en gardant à l’esprit le goût des racines, la Davalada séduit toujours autant, et plus que jamais, en prenant le pari de revenir chaque année.
Un rendez-vous «vachement» bien comme dirait le slogan, car il propose d’arpenter le chemin des bêtes par l’humanité. Avec, en prime, pour la beauté des paysages, un circuit recentré sur le cœur du plateau de l’Aubrac. Histoire de rester bien dans son assiette ! Car les kilomètres (19) ne sont pas les seuls à devoir être arpentés.
Il s’agit aussi de déguster les spécialités locales dans les burons et d’engloutir un plateau (repas celui-ci!) à la pause de midi. Bien dans ses baskets et bon coups de fourchettes vont de pair en somme pour cette douzième édition qui débute samedi après-midi avec en mise en bouche: visites des musées (Cabrette à Cantoin et clairon Rolland à Lacalm), petite rando commentée pour s’ouvrir l’appétit, démonstrations de danses traditionnelles, expos photos avec le club d’Espalion, veillées avec concert en l’église. Dimanche est donc le grand jour avec la rando gourmande.
Si le circuit change, la philosophie reste, avec toujours à l’arrivée, massages, animation musicale et marché de pays. «Pour les inscrits, n’oubliez de prendre votre appareil photo, smartphone ou tablette pour participer au concours photo ainsi qu’un stylo pour les différents jeux proposés», rappellent en chœur Cécile et Sabrina de l’office de tourisme de Ste-Geneviève. En effet, un concours photos est proposé avec pas moins de sept catégories pour s’amuser et ajouter un brin de poésie à la journée : Aubrac paysage, Davalada, vaches, patrimoine, gourmandise, meilleur selfie et «Dessine-moi la Davalada».
Car c’est certain, Saint-Exupéry n’aurait pas renié cette rando comme une aventure humaine. Et pour finir comme cela a commencé, avec des chiffres, sachez qu’il reste encore des places et que la Davalada se veut bien entendue écologique en proposant des gobelets à l’effigie de la randonnée, des couverts en bois et des plateaux en fibre de maïs qui ont permis d’économiser le volume de 18 bennes de déchets sur la journée.
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