Bonnefous : «On va voir ce que les joueurs ont dans le ventre»

  • Rodez s’est incliné sur son parquet samedi après deux saisons d’invincibilité.
    Rodez s’est incliné sur son parquet samedi après deux saisons d’invincibilité. José A. Torres
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Mathieu Roualdés

Basket. Rodez n’est pas à la fête en ce début de championnat ! Trois matches, deux défaites dont la dernière face au Real Chalossais (79-77) samedi après plus de deux saisons d’invincibilité à domicile. Le Srab s’en remettra-t-l, surtout dans l’optique de monter à l’échelon supérieur ? Le président, Vincent Bonnefous, répond.

Rodez n’est pas à la fête en ce début de championnat ! Trois matches, deux défaites dont la dernière face au Real Chalossais (79-77) samedi après plus de deux saisons d’invincibilité à domicile. Le Srab s’en remettra-t-l, surtout dans l’optique de monter à l’échelon supérieur ? Le président, Vincent Bonnefous, répond.

Avez-vous digéré la défaite de samedi face au Real Chalossais après deux saisons d’invincibilité à domicile ?

J’ai la gueule de bois, comme tout le club! C’est dur à avaler. Car on mène jusqu’à 20 points, on est encore devant dans les dernières minutes et tu perds... Maintenant, il faut trouver la cause de ce revers. Et quand ce sera le cas, on trouvera le remède.

Selon vous, quelle est la cause ?

Je pense que les joueurs et le staff n’ont pas encore intégré qu’on jouait face à des clubs landais et leur état d’esprit de «morts de faim» cette saison. Samedi, on n’a pas su répondre aux «brins», aux simulations et autres coups de coudes qu’on a reçues. Pourtant, tout le monde sait comment jouent les clubs landais !

Comment répondre face à cela 

Je ne sais pas, on va peut-être mettre les joueurs à la boxe (rires). Sérieusement, on va devoir se montrer bien plus vicieux. Mais dans le bon sens du terme. Car il ne faut pas le faire grossièrement comme samedi avec Matija (Sagadin, exclu pour un accrochage à la 39e minute, NDLR).

Pensez-vous que vos joueurs ont le caractère pour jouer avec un tel état d’esprit ?

On va voir ce que les joueurs ont dans le ventre! Je n’en doute pas trop même si la plupart d’entre eux étaient traumatisés d’avoir perdu à la maison samedi. Beaucoup n’avaient pas encore connu ça sous les couleurs de Rodez.

Avec deux revers en trois rencontres, y a-t-il déjà un peu le feu à la maison ?

Non, pas du tout! On a grillé un joker mais nous sommes capables d’aller le récupérer en gagnant à l’extérieur. Mais pour cela, on va devoir arborer un état d’esprit à la « Landaise » comme j’ai dit. Il faut relativiser.

L’objectif de la montée n’est-il pas quelque peu compromis ?

Non. Cette saison, la montée ne va pas se jouer à deux-trois défaites comme les saisons passées. Il y a plusieurs prétendants et tout le monde perdra des plumes au fil de la campagne.

L’équipe ne vous paraît donc pas moins armée que les saisons précédentes ?

Loin de là. Samedi, on a fait une première mi-temps extraordinaire ! Il y avait bien longtemps que je n’avais pas vu un aussi beau basket à Rodez. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé et a été plus que séduit. On doit s’appuyer sur cela pour les futures échéances.

Avant le déplacement de samedi soir à Albi, allez-vous rencontrer les joueurs ?

Oui. Mais seulement pour répéter l’objectif et dire que rien n’est perdu. Et leur montrer quelques clés pour jouer face aux équipes des Landes. 

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