Nouveau préfet, Louis Laugier «au service de l’Aveyron et des Aveyronnais»

  • Secrétaire général de la préfecture des Bouches-du-Rhône jusqu'alors, Louis Laugier a pris ses nouvelles fonctions lundi.
    Secrétaire général de la préfecture des Bouches-du-Rhône jusqu'alors, Louis Laugier a pris ses nouvelles fonctions lundi. O.C.
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C.C.

Préfet. Le nouveau représentant de l’État dans le département a officiellement pris ses fonctions lundi matin. Première rencontre avec un homme impatient de découvrir le terrain.

De l’Aveyron, il ne connaît que La Couvertoirade et l’aire du viaduc de Millau. Qu’à cela ne tienne, le nouveau préfet a envie de découvrir au plus vite ce département dont il vante déjà la beauté des paysages et dont il mesure surtout l’importance de la vie économique : «L’Aveyron n’est pas qu’une zone rurale, contrairement à ce que l’on peut imaginer au départ : 30% de son économie relève du domaine industriel, et il est intéressant de remarquer que certaines activités ont pu s’implanter malgré le faible développement des voies de communication», annonce-t-il en prenant soin d’ajouter que l’État jouera son rôle aux côtés de tous les acteurs économiques. C’est donc «au service de l’Aveyron et des Aveyronnais» que se présente Louis Laugier qui a trouvé un peu de temps, depuis sa nomination le 23 septembre en Conseil des ministres, pour dialoguer avec son prédécesseur Jean-Luc Combe et son secrétaire général Sébastien Cauwel, sur les grands dossiers qui l’attendent sur son bureau.

  • Intercommunalité: «une procédure vertueuse»
     

La réduction du nombre de communautés de communes demeure un des grands chantiers auxquels Louis Laugier devra s’atteler. Le passage de 36 territoires à 17 nouveaux périmètres, présentés par son prédécesseur le 18 septembre devrait générer quelques débats entre les élus et le représentant de l’État. «Rationaliser l’action des services est une procédure vertueuse, avance Louis Laugier. Cela donnera lieu à des discussions, des négociations... Avoir des échanges pour faire évoluer ce qui a été présenté est essentiel».

  • Agriculture : la FCO au cœur du problème 

Des échanges, il compte bien aussi en avoir avec les organisations professionnelles agricoles, lui qui transite d’un département urbain (les Bouches-du-Rhône) à un territoire à dominante rurale. Il le reconnaît sans peine, «les enjeux ne sont pas les mêmes, les préoccupations non plus».

Et au rang de ces dernières, la fièvre catarrhale ovine (FCO), dont la zone de surveillance concerne tout le département, même si aucun cas n’y a été révélé : «Dès ce mardi, j’y travaillerai avec mes services. On fait tout pour assouplir les règles de circulation et sortir des difficultés dans les meilleures conditions». Louis Laugier annonce déjà un rendez-vous aujourd’hui avec le président de la chambre d’agriculture, Jacques Molières, préambule «à des visites régulières sur le terrain»

  • «La Légion sur le Larzac n’a rien à voir avec ma nomination» 

Parce que Louis Laugier, Saint-Cyrien, a débuté sa carrière dans l’armée (lire ci-contre), certains ont vu dans sa nomination un message de l’État dans le dossier d’implantation de la légion sur le Larzac. «Il n’en est rien !», lance-t-il en riant, plaidant la coïncidence. Et préfère s’attarder sur l’entretien très constructif qu’il a eu hier matin avec Jean-Claude Luche, président du conseil départemental, «sur la manière d’aborder les sujets en amont et travailler en étroite collaboration»

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