Nouveau préfet, Louis Laugier «au service de l’Aveyron et des Aveyronnais»
Préfet. Le nouveau représentant de l’État dans le département a officiellement pris ses fonctions lundi matin. Première rencontre avec un homme impatient de découvrir le terrain.
De l’Aveyron, il ne connaît que La Couvertoirade et l’aire du viaduc de Millau. Qu’à cela ne tienne, le nouveau préfet a envie de découvrir au plus vite ce département dont il vante déjà la beauté des paysages et dont il mesure surtout l’importance de la vie économique : «L’Aveyron n’est pas qu’une zone rurale, contrairement à ce que l’on peut imaginer au départ : 30% de son économie relève du domaine industriel, et il est intéressant de remarquer que certaines activités ont pu s’implanter malgré le faible développement des voies de communication», annonce-t-il en prenant soin d’ajouter que l’État jouera son rôle aux côtés de tous les acteurs économiques. C’est donc «au service de l’Aveyron et des Aveyronnais» que se présente Louis Laugier qui a trouvé un peu de temps, depuis sa nomination le 23 septembre en Conseil des ministres, pour dialoguer avec son prédécesseur Jean-Luc Combe et son secrétaire général Sébastien Cauwel, sur les grands dossiers qui l’attendent sur son bureau.
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Agriculture : la FCO au cœur du problème
Et au rang de ces dernières, la fièvre catarrhale ovine (FCO), dont la zone de surveillance concerne tout le département, même si aucun cas n’y a été révélé : «Dès ce mardi, j’y travaillerai avec mes services. On fait tout pour assouplir les règles de circulation et sortir des difficultés dans les meilleures conditions». Louis Laugier annonce déjà un rendez-vous aujourd’hui avec le président de la chambre d’agriculture, Jacques Molières, préambule «à des visites régulières sur le terrain».
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