À la lecture des récentes décisions prises dans la gestion de la crise de la FCO, la FDSEA de l’Aveyron a émis, elle, quelques réserves. Sur la réouverture du marché vers l’Italie d’une part. «Comme attendu, l’Italie vient de signer le protocole sanitaire qui permet la reprise des échanges. Et comme attendu, il consiste à une vaccination par 2 injections à 3 semaines d’écart et un délai de 10 jours après la deuxième injection. Les tout premiers broutards pourront donc partir juste avant Toussaint. Toutefois, pour les veaux de 8 jours, les modalités d’échanges sont renvoyées à un accord ultérieur. Nous pensons qu’il n’y a pas d’autre solution que la prise de sang.»
Une avancée... mais pas suffisante
D’autre part, la stratégie visant à ne plus répertorier dans le pays que les zones indemnes et les zones sous surveillance est une «avancée» pour la FDSEA. Mais pas plus.«Les modalités de mouvements des animaux de la zone réglementée vers la zone indemne ne sont pas clairement déterminées. La FDSEA et les JA considèrent qu’aucun animal à vendre ne doit rester bloqué en zone réglementée», expliquent les syndicalistes agricoles. Et de rappeler la situation difficile que traverse l’agriculture actuellement.
«Alors que le mauvais temps arrive, alors que les animaux descendent des estives, alors que les trésoreries sont exsangues, alors que la sécheresse a amputé les stocks fourragers, le gouvernement doit mettre tout en œuvre pour que la vente d’animaux puisse se faire dans les plus brefs délais», écrivent-ils. Message qu’ils ont pris le soin de transmettre au directeur de cabinet de Stéphane Le Foll par l’entremise de la Fédération nationale bovine.
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