Régionales : l'institut BVA voit le FN en tête au premier tour

Quelques jours après le sondage réalisé par l’Ifop pour Centre Presse, La Dépêche, Midi Libre et L’Indépendant, c’est au tour de l’institut BVA de se projeter sur le scrutin des 6 et 13 décembre, pour le compte de l’Union de la presse régionale (UPR).

Une enquête qui se décline sur chaque nouvelle entité, dont Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. À six semaines du scrutin, on y relève le vif intérêt que les habitants des deux anciennes régions portent sur cette élection.

En effet, 62% des personnes interrogées se déclarent intéressées par ce scrutin, ce qui place notre nouveau territoire au premier rang national, six points au-dessus de la moyenne (voir carte ci-dessus). Est-ce à dire que les contours de notre nouvel espace (l’Occitanie?) de vie ont du sens pour ses habitants? Il est permis de le penser, d’autant que cette même étude montre que 65% des sondés voteront d’abord en fonction enjeux régionaux plutôt que nationaux (26%). Là encore, c’est au-dessus de la moyenne.

Le FN toujours fort

Pour ce qui est des résultats, l’enquête portée par BVA confirme la tendance observée dès juillet et confirmée la semaine dernière par nos soins: le Front national promet de frapper fort d’entrée avec 29% des intentions de vote. La liste PS-PRG de Carole Delga glisse sous les 20% (19%) alors que le score de la droite traditionnelle, portée par Dominique Reynié, demande à être réajusté.

En effet, l’étude BVA ne tient pas compte de l’accord signé par le politologue aveyronnais avec le Modem le 6 octobre. Au cumul arithmétique de ces deux listes, on retrouve le socle de 25% sur lequel était basée notre étude. À noter le «petit» score de Philippe Saurel, le maire de Montpellier, qui s’éloigne un peu plus de la barre des 10% et donc de la possibilité de venir troubler le jeu du second tour aux commandes de sa candidature citoyenne et iconoclaste. Au second tour, la gauche, si elle s’unit, confirme son rôle de net favori, que ni le FN ni la droite, faute de réserve, ne lui contestent... à l’instant T.