Coupe de France : Sévérac, la fête malgré tout

  • Pour la première fois cette saison, Sévérac est dans la peau du petit poucet.
    Pour la première fois cette saison, Sévérac est dans la peau du petit poucet. Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

6e tour. S’ils préféraient affronter Rodez, les Cheminots d’Alain Roland s’apprêtent toutefois à vivre un grand moment avec la réception, cet après-midi à 17 heures de Toulouse Rodeo, qui évolue deux niveaux plus haut.

Ce n’est pas le cadeau espéré, mais l’affiche a tout de même de l’allure. Le club de Sévérac avait espéré accueillir le voisin ruthénois lors du 6e tour de Coupe de France. L’occasion de célébrer un beau parcours avec trois victoires contre autant d’équipes aveyronnaises et de faire une belle fête. Le tirage au sort en a décidé autrement et c’est Toulouse Rodeo qui se présentera sur la pelouse de la Catonnerie, cet après-midi (17 heures).

Pas la même excitation qu’en 2010

Moins clinquante, l’affiche suscite une excitation moindre à celle connue il y a cinq ans, lorsque les Cheminots accueillaient le Raf, alors en National. Les Sévéragais s’étaient inclinés de justesse (1-0), sur un penalty plutôt généreux transformé par Julien Lorthioir dans les arrêts de jeu.

L’adversaire du jour a beau ne pas avoir le même pedigree, c’est tout de même le deuxième de Division honneur que la bande à Vincent Lejeune s’apprête à affronter. «C’est une équipe très technique, capable de changer facilement de rythme, lance Alain Roland, l’entraîneur aveyronnais. Ils ont de très bons dribbleurs et sont capables de créer facilement le surnombre. Pour moi ils ont un niveau technique qui n’a rien à envier aux équipes de National ou CFA.»

La tâche s’annonce évidement difficile pour les Sévéragais, derniers de leur groupe de Promotion honneur. Cette lanterne rouge s’explique en partie aux aléas du calendrier, puisque la formation aveyronnaise compte deux rencontres de retard, qui leur permettront, même en cas de défaites, de quitter la dernière place.

«Ce n’est pas souvent que l’on arrive à ce niveau»

«Dans une carrière comme la nôtre, ce n’est pas souvent que l’on arrive à ce niveau en Coupe de France », poursuit Alain Roland. Afin d’essayer signer un exploit dont regorge l’histoire de la compétition, l’entraîneur a déjà ciblé les secteurs sur lesquels ses protégés devront se surpasser. «Il faudra faire preuve de solidarité, être bons sur les petits détails, le placement, la concentration et être justes nos passes.» Telle est la recette pour continuer à rêver. Et se donner une chance de retrouver Rodez au prochain tour.  

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