Rama Yade, ex-secrétaire d'État de Sarkozy, exclue du Parti radical

  • Rama Yade, vice-présidente du Parti radical (PR), le 10 mars 2012
    Rama Yade, vice-présidente du Parti radical (PR), le 10 mars 2012 AFP/Archives - JOEL SAGET
Publié le
Centre Presse Aveyron

Rama Yade, ex-secrétaire d’État de Nicolas Sarkozy et conseillère régionale UDI sortante, a été exclue du Parti radical, a-t-on appris jeudi auprès de la direction du PR, qui met en avant ses "prises de position" et ses "propos de nature à nuire au parti".

Cette ancienne membre de l'UMP, qui avait échoué à l'élection à la présidence du Parti radical et avait contesté cette élection en justice, a été exclue par décision de la commission de discipline prise dès le 11 septembre, a précisé le parti à l'AFP.

Mercredi, le Parti radical avait expliqué à l'AFP que la procédure était simplement en cours et Rama Yade affirmait de son côté n'avoir reçu aucune notification.

Rama Yade disposait d'un mois pour faire appel, a précisé jeudi le Parti radical. "A ce jour, le Bureau du Parti n'a pas reçu de demande d'appel", écrit le PR dans un communiqué, en précisant avoir notifié cette décision par "courriel, courrier recommandé avec avis de réception, ainsi que par voie d'huissier".

Cette exclusion du Parti radical entraîne mécaniquement l'exclusion de Rama Yade de l'UDI, dont le PR est l'une des principales composantes, a-t-on appris auprès de l'UDI.

Selon la décision de la commission de discipline, signée du président de cette commission, Luc Lehner, lui sont reprochés "la volonté de dénigrer d'une manière constante et systématique, par voie médiatique, les instances du parti, comme son président, mettant gravement en cause l'image du parti dans l'opinion publique et auprès des adhérents", "l'utilisation interdite des fichiers du parti", et "la prise de position en faveur du vote blanc" lors d'une élection législative partielle dans le Doubs.

Conseillère régionale UDI sortante, Rama Yade estimait mercredi que cette procédure d'exclusion était de "l'intox", "liée aux élections" régionales, alors que la clôture des listes doit s'achever d'ici peu. Il y a plusieurs mois, elle avait voulu être chef de file UDI pour les régionales en Ile-de-France, mais c'est finalement Chantal Jouanno qui avait été choisie.

Interrogé sur les cas d'exclusions par le passé au sein de Parti radical, un membre de longue date du parti les a qualifiées de "fort rare" et habituellement liées à un comportement "incompatible avec les règles civiles et pénales".

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?