La descente aux enfers continue

  • La descente aux enfers continue
    La descente aux enfers continue
  • Samedi prochain, Si Salem et le Raf se déplaceront à Sète.
    Samedi prochain, Si Salem et le Raf se déplaceront à Sète. Jean-Louis Bories
Publié le
Aurélien Parayre

CFA, 9e journée.  Encore en infériorité numérique et toujours incapable de tenir le score dans les dernières minutes, le Raf a enregistré hier soir sa cinquième défaite de rang, cette fois face à l’OM II (1-2). Et reste plus que jamais dernier. Inquiétant.

Qu’elle fait mal celle-là! Un coup de bambou! Un cauchemar même en cette soirée d’Halloween. Après avoir ouvert le score, les hommes de Laurent Peyrelade se sont en effet inclinés 2-1 au stade Paul-Lignon face à une jeune équipe réserve de l’OM. Et pointent ainsi plus que jamais ce matin au dernier rang du classement. Alors que ces mêmes hommes nourrissaient de légitimes ambitions, comptables et dans le jeu, il y a encore quelques semaines. Mais hier soir, les manques «sang et or» ont fait jour. Cruellement et sans pudeur. Et cela même si la rencontre aurait pu aussi basculer dans l’autre camp. D’autant qu’on a cru un temps que la roue avait enfin tourné pour Jérémie Roumégous et les siens. Littéralement «bouffé» dans le jeu d’entrée par de (très) jeunes (lire ci-dessous) phocéens, le Raf allait pourtant se retrouver maître du score, presque malgré lui: une contre attaque, un centre contré de Si Salem droit dans les pieds de Ouadah, une remise vers Boissier et le but vide faisaient ainsi espérer tout le stade.

Trois occasions manquées

Enfin seulement une bonne dizaine de minutes. Le temps pour Da Costa de distiller un centre pour Chabrolles bien placé, tout près et aidé par un Laborde pas vraiment souverain, quoique pas véritablement en faute sur ce coup-là. Logique au regard de la physionomie des débats mais loin de satisfaire un Laurent Peyrelade visiblement efficace dans les vestiaires à la pause. Car le visage du Raf n’était ensuite plus le même. Sans retrouver un jeu étincelant, les Aveyronnais se remettaient au moins la tête à l’endroit et mettaient le pied sur le ballon. Au point même de se créer trois opportunités flagrantes. 49e: Chougrani et Si Salem y ont cru. Une minute plus tard, c’est Ouadah qui lance Da Silva. Mais l’attaquant perd son duel avec le portier. 71e : Ouadah adresse un centre à un Guerbert, tout frais, tout seul aux 8 mètres, mais dont la belle tête décroisée est chassée hors du but par un joli geste d’Escales. Les chances de relever enfin la tête étaient définitivement passées. Pis, la soirée allée tourner à la Bérézina. Le Raf retombant dans ses traversfavoris: expulsion et but encaissé (sur corner) dans les derniers instants . De quoi se lever ce matin les jambes lourdes et des inquiétudes plein la tête.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?