Le combat au centre de la mêlée

  • À Castanet cet après-midi, la mêlée ruthénoise et le nouveau pilier, 
Irakli Ulumbelashvili (au 1er plan), seront suivis de près.
    À Castanet cet après-midi, la mêlée ruthénoise et le nouveau pilier, Irakli Ulumbelashvili (au 1er plan), seront suivis de près. Jean-Louis Bories
  • Le combat au centre de la mêlée
    Le combat au centre de la mêlée
Publié le , mis à jour
Mathieu Roualdés

Fédérale 1, 5e journée. Après plus d’un mois d’inactivité, Rodez retrouve les terrains cet après-midi à Castanet, dans la banlieue toulousaine (15 heures). Face à une équipe réputée pour son jeu, le SRA souhaite replacer le combat au centre des débats.

À l’aube d’une 5e journée de championnat, on pourrait déjà commencer à vous parler de beau jeu, du «french flair» des 3/4 ruthénois ou encore des choix au pied de Romain Boscus... Mais la Fédération française en a décidé autrement. En imposant une trêve fédérale d’un mois, elle a fait repartir tous les clubs à zéro. Certes, il y a bien eu des matches amicaux par-ci, par-là. Rodez n’a pas échappé à la règle. Il a affronté Lavaur il y a quinze jours. Mais comme attendu, rien n’en est ressorti. Alors, à l’heure de se rendre à Castanet aujourd’hui (15 heures), le SRA doit plus que jamais se montrer pragmatique, voire basique, en revenant à l’essence même de ce sport: le combat.  Surtout sur la pelouse d’un club toulousain dont la première qualité n’est pas forcément son aptitude à se frotter le nez et les oreilles durant 80 minutes... « Si vous voulez gagner chez nous, c’est la seule stratégie à mettre en place», nous soufflait d’ailleurs un joueur castanéen cette semaine.

"Un match qui ne fait pas mal est un match raté..."

L’entraîneur ruthénois, Arnaud Vercruysse, en est d’ailleurs le premier conscient «On repart dans la plus grande inconnue après cette coupure d’un mois. Si on a certainement progressé avec un groupe au complet lors des entraînements, notre salut ne passera que par le combat! Sans cela, on a beau dire ce qu’on veut, c’est impossible de gagner... » Au complet-seul Benoît Molinié, indisponible jusqu’en janvier, manquera à l’appel-, et en pleine possession de ses capacités physiques, Rodez connaît donc la voie à suivre... Et comme disait un certain Walter Spanghero«Un match qui ne fait pas mal est un match raté!»  Certes, les temps ont changé. Mais pas les fondamentaux de ce sport.

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