Les héros, eux, ont remis le feu

  • Haie d’honneur pleine d’émotion pour Roumégous et les siens, entrés sous les encouragements des anciens.
    Haie d’honneur pleine d’émotion pour Roumégous et les siens, entrés sous les encouragements des anciens. Jean-Louis Bories
  • Après avoir foulé leur jardin, les héros de 1991 ont posé pour la photo de famille avec l’équipe actuelle. Auparavant, la rediffusion de la demi-finale face à l’OM a suscité bien des réactions.
    Après avoir foulé leur jardin, les héros de 1991 ont posé pour la photo de famille avec l’équipe actuelle. Auparavant, la rediffusion de la demi-finale face à l’OM a suscité bien des réactions. Jean-Louis Bories
  • Après avoir foulé leur jardin, les héros de 1991 ont posé pour la photo de famille avec l’équipe actuelle. Auparavant, la rediffusion de la demi-finale face à l’OM a suscité bien des réactions.
    Après avoir foulé leur jardin, les héros de 1991 ont posé pour la photo de famille avec l’équipe actuelle. Auparavant, la rediffusion de la demi-finale face à l’OM a suscité bien des réactions. Jean-Louis Bories
  • Après avoir foulé leur jardin, les héros de 1991 ont posé pour la photo de famille avec l’équipe actuelle. Auparavant, la rediffusion de la demi-finale face à l’OM a suscité bien des réactions.
    Après avoir foulé leur jardin, les héros de 1991 ont posé pour la photo de famille avec l’équipe actuelle. Auparavant, la rediffusion de la demi-finale face à l’OM a suscité bien des réactions. Jean-Louis Bories
  • Après avoir foulé leur jardin, les héros de 1991 ont posé pour la photo de famille avec l’équipe actuelle. Auparavant, la rediffusion de la demi-finale face à l’OM a suscité bien des réactions.
    Après avoir foulé leur jardin, les héros de 1991 ont posé pour la photo de famille avec l’équipe actuelle. Auparavant, la rediffusion de la demi-finale face à l’OM a suscité bien des réactions. Jean-Louis Bories
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Maxime Raynaud

Souvenirs. Hier soir, les anciens de l’épopée de 1991, stoppée en demi-finale de la coupe de France à Marseille, étaient réunis au stade Paul-Lignon. Pour une communion avec leur public et des retrouvailles chargées d’émotions.

Les cheveux ont blanchi, les enfants grandi et les silhouettes ne sont plus aussi athlétiques. Mais la magie, elle, les escorte toujours. Hier, les héros de l’épopée 1991, achevée face au grand OM en demi-finale de la coupe de France, étaient réunis au stade Paul-Lignon. Et vingt-quatre ans plus tard, la vague de bonheur qu’ils avaient suscitée est toujours bien réelle. L’ovation réservée par ce qui fut leur jardin pendant tant d’années glorieuses, n’a d’ailleurs pas menti. C’était bien la moindre des choses à l’égard de ces joueurs qui ont écrit la plus belle page de l’histoire du foot ruthénois et aveyronnais.  «C’est le tour d’honneur auquel vous n’avez pas eu droit au Vélodrome en 91», souriait Gregory Ursule, à l’adresse de ses glorieux aînés.

Poisson: «Ce lien qui faisait que nous étions invincibles»

À les entendre, l’essentiel n’était pas seulement là. Mais aussi dans des retrouvailles bien rares depuis ce duel avec les Papin, Pelé et Waddle. Et cela s’est vu avant le match de leurs héritiers. Dans une salle de réception du Douze bien remplie, les Omerhodzic, Geniez, Bobek ou Krstic ont enchaîné les accolades, les embrassades et les grands rires pour rattraper ce temps qui file. «Moi qui ne suis pas un grand amoureux du passé, ça me fait quand même du bien de voir ça, de voir tout ce que sont devenus ces hommes,  se laissait submerger Michel Poisson, entraîneur autant que guide lors de cette épopée. Leur présence prouve qu’ils avaient envie de raviver ce lien qui faisait que nous étions invincibles.» Autour d’eux, les écrans rediffusaient la fameuse demi-finale. Les images ont un peu vieilli; Arsène Wenger, déjà consultant, aussi; mais les réactions des acteurs étaient sans retenue. Alors que la plupart évitaient de revoir ce match jusqu’à présent, à l’image de Pascal Auréjac, leurs yeux se sont illuminés.  «C’est un truc de malade. Ça fait bizarre», soufflait ainsi Philippe Bobek. Avant d’interpeller ses anciens coéquipiers en pointant  «les crampons de 18 de Moser sur terrain sec. Ça ne se fait plus ça!»

24 ans plus tard, la complicité est toujours là

Éclat de rire. Comme lors des images de la sortie du tunnel du Vélodrome. Les barbes, les coupes de cheveux paraissent bien dépassées aujourd’hui (quoique). Mais pas la complicité qui unit la «bande de 91».  «Ce n’est pas un hasard si on a eu ces résultats-là,  glissait dans un français impeccable Aleksandar Krstic, illustre représentant de la «Yougo connection». Il y avait une telle ambiance. Quand il n’y a plus de lien professionnel, il reste l’affectif. Et c’est là qu’on voit la vraie amitié. Celle de ce soir.» «On avait une équipe de copains, c’était notre force,  abondait Jean-Luc Vinuesa.  Tous les souvenirs remontent à la surface.»  Les retrouvailles se sont ensuite prolongées. Les hommes avaient du temps à rattraper et un monde à refaire. Ainsi vont les grandes histoires. Elles ne trouvent jamais vraiment de fin. D’ailleurs, celle des héros de 1991 n’est pas prête de s’achever. Car, ils se le sont promis, d’autres rassemblements vont suivre. Très vite, cette fois.

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