Régionales : Régis Cailhol et Citoyens du Midi avec « une liste engagée »

  • Philippe Saurel, tête de liste régionale, estime avoir constitué « une union non dogmatique, tolérante ».
    Philippe Saurel, tête de liste régionale, estime avoir constitué « une union non dogmatique, tolérante ». Philippe Henry /CPA
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Centre Presse Aveyron

La liste aveyronnaise de Philippe Saurel, tête de liste régionale des Citoyens du Midi et maire de Montpellier, s’est constituée "comme lorsque l’on fait une équipe de foot d’un village. J’ai ouvert une boîte mail et les gens ont fait acte de candidature pour venir s’agréger les uns aux autres. Ce sont des histoires humaines qui ont conduit à la naissance de ce mouvement de centre gauche auquel s’associent des gens de centre droit ou sans étiquette".

"C’est une sorte de pacte d’union nationale très ouvert, poursuit Philippe Saurel. Une union non dogmatique, tolérante. Une forme de socialisme de Jaurès, plus que de Cambadélis !" Pour continuer de filer la métaphore sportive, le maire de Montpellier lâche : "Arriver à constituer ces listes est une victoire en soit. Nous sommes alignés sur la même grille de départ que les autres écuries politiques qui sont des Formule 1."

Régis Cailhol, conseiller départemental et conseiller régional sortant juge la liste qu’il mène pour le scrutin des 6 et 13 décembre "de qualité et surtout engagée. Par ailleurs, ceux qui ont choisi de se présenter sur ma liste n’ont pas d’étiquette politique". Une position assumée et revendiquée par Philippe Saurel qui souligne que "la seule alternative crédible au Front National c’est de proposer un autre choix que ceux des partis politiques classiques. Nous offrons une alternative face à ces partis qui ont trop longtemps déçu".

Créditée de 8% des intentions de vote au premier tour, la tête de liste Citoyens du Midi préfère "attendre de voir ce qu’il en sera réellement au sortir des urnes". Mais ses intentions sont toutefois très claires : "Si nous obtenons plus de 10% des suffrages au premier tour, nous discuterons avec tous les partis. Si le danger du Front National est écarté, nous irons seul jusqu’au bout." En revanche, si "notre score est inférieur à 10%, ce sont les têtes de liste des treize départements de la région qui décideront".

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