Régionales : le Front National présente sa liste

  • La liste «Aveyron » pour le FN, réunie autour de Louis Aliot.
    La liste «Aveyron » pour le FN, réunie autour de Louis Aliot. Philippe Routhe/CPA
Publié le , mis à jour
PH.R.

Après une visite de la coopérative Jeune Montagne et de la Forge, à Laguiole, un arrêt à Espalion où il participera au meeting départemental le 28 novembre, Louis Aliot, le candidat FN à la présidence de la future région, était vendredi à Rodez pour présenter sa liste « aveyronnaise ». Avec à ses côtés le chef de fil de celle-ci, Jean-Guillaume Remise.

Une présentation au faux air de tirs à la cible, avec dans le viseur un candidat en particulier : Dominique Reynié (Les Républicains). Le tout servi sur un plateau par l’actualité récente. "Reynié a été parachuté de Paris avec l’aide de Luche, Censi et Moudenc, mais sa campagne ne s’apparente pas à plus belle la vie, c’est plutôt plus belle la sortie", a raillé Jean-Guillaume Remise. "Notre liste qui fait la nique à celle de Dominique Reynié, qui ne représente qu’un axe Rodez -Millau", a-t-il ainsi commenté, avant de laisser Louis Alliot poursuivre la tirade.

Avec des salves contre Reynié, "une torpille au service de la gauche", et d’autres, quand même, contre la candidate PS Carole Delga "qui a été ministre de la faillite des entreprises et que personne ne connaît". A la faveur de tout cela et de la campagne menée depuis quelque semaines, le leader du FN dans la région a avancé son sentiment : "On sera premier au second tour". Puis il a exposé les grandes lignes du projet du FN dans la nouvelle région, sans tracts à l’appui puisque, visiblement le FN attend d’être sûr que Dominique Reynié soit candidat !

Ruralité, rééquilibrage territorial, aide en priorité du "cœur de cible, les commerçants, les artisans et le secteur agricole", et "souhait de privilégier l’emploi local", et maintien de la compétence du transport scolaire aux départements, sont quelques-unes des idées avancées, de même que le souhait d’organiser une conférence annuelle pour les communes de moins de 3500 habitants afin de développer les projets d’utilité publique.

"Il faudra s’habituer à nous. La pseudo-diabolisation du FN ne marche plus", a conclu Louis Aliot qui rêve d’une "grande surprise" au soir du second tour.

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