L’UCI se penche de très près sur le prochain Roc laissagais

  • Le Suisse Beat Wabel, ancien «pro» désormais délégué UCI, à Laissac ce week-end.
    Le Suisse Beat Wabel, ancien «pro» désormais délégué UCI, à Laissac ce week-end. José A. Torres
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Aurélien Parayre

Championnats du monde.  Un émissaire suisse de l’organe international est présent ce week-end dans la perle du Causse en vue de la préparation du Mondial de VTT marathon, les 25 et 26 juin prochain.

Cette fois, le compte à rebours est plus que jamais lancé. Évidemment, cela fait des mois et des mois, voire même des années, que les équipes du VCLaissac s’y préparent. À quoi? À accueillir les championnats du monde de VTT marathon, dans un peu moins de 8 mois, les 25 et 26 juin prochains. Et ce week-end, la bande de bénévoles emmenée par Pierre Boyer reçoit un émissaire de l’union cycliste internationale (UCI). Un ancien champion du monde juniors de cyclo-cross, le Suisse Beat Wabel.

En effet, le bonhomme qui a terminé sa carrière professionnelle sur le vélo en 2005 est depuis devenu délégué technique auprès de l’instance internationale. Et bien qu’il ne parle pas français (Suisse germanique) - ce qui a occasionné quelques réglages hier matin-, il entend bien «checker» divers points techniques et distiller quelques conseils.

Charte graphique qui change !

«Mon travail ici, c’est de vérifier certaines zones du parcours, la salle de presse, le programme, les ravitaillements, tous les points stratégiques en fait», confiait-il à l’heure d’une réception en mairie, avant de se rendre sur le terrain. «Mais aussi de donner quelques conseils aux organisateurs». Une prise de contact avant un retour à Laissac seulement trois jours avant la course, mais accompagné cette fois d’une dizaine de personnels de l’UCI.

En attendant, l’invité du week-end semble être conquis par le site et le terrain de jeu (la forêt des Palanges et le circuit qui la visite), ainsi que par l’expérience de l’équipe organisatrice. Et il n’y a donc pas de raison que la réception des quelque 50 équipes nationales (environ 250 à 300 pilotes attendus uniquement pour le Mondial) ne soit pas un succès. D’autant que le budget alloué (environ 400 000€) serait en passe d’être bouclé: «On attend encore des dotations de certains partenaires publics. Mais on devrait le boucler, on va y arriver ! (Pierre Boyer).» Pour autant, la cheville ouvrière a eu quelques sueurs froides cette semaine. «On nous a fait savoir que la charte graphique de l’UCI avait changé. Résultat, tous les logos et visuels doivent être refaits !» La rançon de la gloire?

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