Zone du Centre de Decazeville : ultime étape devant le Conseil d’État ?
Projet commercial. Retoqué en septembre par la Cour administrative de Bordeaux, le groupe Géant Casino pourrait porter son recours devant le Conseil d’État, mais avec très peu de chances d’aboutir.
Dans l’avancement du projet de création d’un espace commercial sur la zone du Centre, à Decazeville, la décision de la Cour administrative de Bordeaux, qui a retoqué à la mi-septembre les recours déposés par les groupes Géant Casino et Bricorama, a constitué une étape importante. À ce jour, selon plusieurs sources concordantes et à moins d’une surprise de taille, il existe cependant de très fortes probabilités pour que Géant Casino poursuive sa démarche d’obstruction en portant l’affaire devant le Conseil d’État. Dans ce même ordre d’idées, et à l’inverse, Bricorama pourrait s’arrêter là.
Les travaux à l’automne 2016 ?
Pour autant, et selon encore une fois plusieurs avis éclairés, cet ultime recours n’a quasiment aucune chance d’aboutir. Le Conseil d’État, qui aurait à se prononcer sur la forme (à l’instar de la Cour de Cassation il ne juge qu’en droit) et non sur le fond du projet, devrait prendre en compte les avis favorables émis jusqu’alors par les différentes instances compétentes. Et, dans ce cadre, le projet de la zone du Centre est «bordé». En conséquence, ce nouveau recours n’aurait pour incidence que de retarder encore de quelques mois le début des travaux de l’espace commercial.
A priori, s’il est effectivement saisi, le Conseil d’État pourrait se prononcer au printemps prochain. Dans la foulée d’un avis que l’on imagine donc positif, la société CFA Midi-Pyrénées, filiale du groupe Financière Duval, en charge de l’aménagement immobilier de la future zone, devrait lancer les appels d’offres pour la construction des bâtiments. On serait alors en droit d’espérer l’ouverture du chantier à l’automne 2016, pour une livraison de l’équipement commercial durant l’été ou l’automne 2017.
Super U tient toujours la corde
On en revient donc aux délais évoqués par les techniciens de CFA Midi-Pyrénées lors de l’entretien qu’ils nous avaient accordés dans une précédente édition, lorsqu’ils parlaient de 2 ans de patience avant l’aboutissement de ce projet aux allures de serpent de mer. Pour le reste, on croit également savoir que la tentative d’approche effectuée par le groupe Leclerc n’aurait pas trouvé d’écho, même si certains élus locaux auraient apparemment vu d’un bon œil cette éventualité. Actuellement, et dans la perspective d’une zone commerciale qui comprendrait notamment un magasin de bricolage, un centre auto et des boutiques de vêtements et de chaussures, voire aussi un nouveau site de restauration, Super U tiendrait plus que jamais la corde pour occuper la place d’enseigne alimentaire.
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