Le Roc ne veut pas lâcher le morceau

  • Avec huit réalisations, Domen Pogacnik a fait parler sa puissance.
    Avec huit réalisations, Domen Pogacnik a fait parler sa puissance. Jean-Louis Bories
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    Le Roc ne veut pas lâcher le morceau
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Centre Presse Aveyron

Handball (6e journée). À une semaine du déplacement au Cavigal Nice (3e), Aurélien Simon et ses partenaires partagent toujours la plus haute marche de la poule1 avec Grenoble.

Et de trois ! Après le revers sur la plus petite des marges (28-27) début octobre à Martigues, le Roc a enchainé hier après-midi sa troisième victoire consécutive... En disposant de Villeurbanne (32-25), dans une salle de l’Amphithéâtre qui n’a pas manqué de respecter avant le coup d’envoi une minute d’applaudissements, les hommes de Milenko Kojic ont conservé le leadership de leur poule, qu’ils partagent avec Grenoble, large vainqueur de Martigues à domicile (36-24).

Une bonne façon de préparer le déplacement de samedi prochain au Cavigal Nice, vainqueur d’une courte tête (31-30) à Saint-Raphaël et qui suit à une longueur seulement. C’est bien simple, d’ici la trêve, les Aveyronnais vont se frotter au 3e (Nice) et au 5e (Pau Nousty) loin de leurs bases, avant de recevoir le 4e (Montpellier) dans la salle Ginette-Mazel. Milenko Kojic avait raison: «On y verra plus clair à ce moment-là!».

En attendant d’attaquer «cette série de la mort», le Roc devait négocier hier après-midi un match que l’entraîneur avait qualifié de «rencontre très compliquée». La première période... ne lui a pas donné raison. Prenant leurs adversaires à la gorge, s’appuyant sur les parades de Marc Becdro (7 arrêts) et sur les mains expertes de Yoann Ginestar et Domen Pogacnik (5 réalisations chacun), la formation ruthénois-castonétoise a viré à la pause avec un confortable matelas de huit unités (17-9).

Pas le fruit du hasard car elle n’a laissé que les miettes à une équipe rhodanienne dépassée dans tous les compartiments du jeu. Lors d’un temps-mort, les banlieusards lyonnais n’ont pas échappé à la colère de leur entraîneur Zeljko Anic, légende vivante du handball bosnien: «Vous ne faites que des conneries. Il faut courir, se battre. Continuez comme ça et bonjour la fessée !». Ses joueurs ont peut-être eu peur de rentrer à la maison avec une valise trop lourde. Du coup, ils ont fait sonner le réveil. Profitant d’une baisse de régime du Roc, Villeurbanne est revenu à quatre longueurs. Domen Pogacnik a alors stoppé l’hémorragie et Félicien Martin un penalty de Vedran Delic pour que le tableau d’affichage recouvre des couleurs favorables à la troupe du capitaine Aurélien Simon. À l’arrivée, le Roc a montré qu’il avait des ressources.

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