Retour aux sources pour le nouvel épicier du village

  • Dans sa nouvelle profession, Florian Costes apprécie particulièrement le côté relationnel.
    Dans sa nouvelle profession, Florian Costes apprécie particulièrement le côté relationnel. GV
Publié le , mis à jour
Guillaume Verdu

Arvieu. Florian Costes a quitté un emploi dans la grande distribution à Rodez pour s’installer dans le village d’où est originaire une partie de sa famille.

Florian Costes a tenu sa promesse. Enfant, il avait prévenu plusieurs fois ses grands-parents : «Un jour, je serai l’épicier du village.» Et ce jour est arrivé. Depuis le 10 novembre, il est officiellement à la tête du magasin situé au pied de l’église. Il a racheté le fonds de commerce à l’ancienne épicière, Monique Jeanjean, toujours propriétaire des murs. Natif de Rodez et salarié administratif d’une grande surface ruthénoise, Florian Costes souhaitait se rapprocher d’Arvieu, où il conserve de nombreuses attaches, à commencer par son père, qui habite tout près, à Caplongue.

«C’est un coin qui nous plaît, à mon épouse et moi.» En se renseignant sur des logements, il tombe par hasard sur une petite annonce de Monique Jeanjean, qui cherchait un repreneur. Il décide alors de franchir le pas. «J’avais toujours gardé cette idée de devenir l’épicier du village dans un coin de ma tête», lance le commerçant de 31 ans, qui n’a pas hésité à abandonner son ancien travail. «J’étais très content de mon boulot, assure-t-il. La seule chose qui pouvait me le faire quitter, c’était de revenir ici.»

«Le lien social est très important»

Dans sa nouvelle profession, Florian Costes apprécie particulièrement le côté relationnel. «Cela n’a rien avoir avec la grande distribution, lance-t-il. Si on n’est pas prêt à écouter, discuter, rendre service, cela ne sert à rien de faire épicier en milieu rural. Le lien social est très important dans ce métier. Les clients ne viennent pas seulement pour acheter un paquet de pâtes. On discute un peu de tout, du temps, des soucis du quotidien, de la vie du village... »

La livraison à domicile à l’étude

Les rayons de l’épicerie - où travaille également la compagne de Florian Costes, Vanessa, qui est par ailleurs assistante dentaire à Salles-Curan - contiennent les produits classiques d’un commerce de village, allant de l’alimentaire aux confiseries en passant par les fruits et légumes, les boissons et la crèmerie. Pour la suite, Florian Costes a déjà quelques pistes pour son commerce. «J’envisage de mettre en place un système de livraison à domicile. Il ne faut pas oublier qu’en milieu rural, il y a des personnes âgées isolées qui ont du mal à se déplacer.» Histoire de renforcer encore un peu plus le contact humain lié à son métier. 

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