Traitement des déchets aveyronnais : une solution dans le Bassin

  • Présenté mercredi au Sydom par l’entreprise millavoise Sévigné et Séché-environnement, le projet pourrait être implanté à Viviez.
    Présenté mercredi au Sydom par l’entreprise millavoise Sévigné et Séché-environnement, le projet pourrait être implanté à Viviez. Repro CP
Publié le , mis à jour
P.R.

Environnement. L’entreprise millavoise Sévigné et Séché-environnement, implantée à Viviez, ont fait une proposition commune au Sydom pour le traitement des déchets aveyronnais dans le Bassin. Elle est en balance avec celle de Trifyl qui les traite actuellement dans le Tarn.

Le traitement des déchets de l’Aveyron s’effectuera-t-il finalement dans le Bassin decazevillois ? Et non plus sur le Lévezou comme ce fut à plusieurs reprises évoqué. Et, donc, plus dans le Tarn, comme c’est le cas actuellement ? C’est possible. En tout cas, depuis ce soir, les membres du Sydom (syndicat départemental des ordures ménagères) ont entre leurs mains une proposition en ce sens.

L’entreprise millavoise Sévigné et l’entreprise Séché-environnement, implantée du côté de Vivez se sont en effet rapprochées pour proposer au Sydom une solution qui verrait le jour sur les sites des communes de Viviez et Aubin. «Les solutions et techniques proposées sont résolument tournées vers l’avenir et inscrites dans une démarche d’économie circulaire. Elles permettront de valoriser plus de déchets sous forme de matières ou d’énergies», est-il ainsi rapporté dans un communiqué de presse commun des deux entreprises.

Deux projets sur la table

Face à Trifyl, l'opérateur tarnais -lié au Sydom jusqu'en 2020- qui avance lui aussi ses pions avec un projet d'extension de ses capacités de traitement, le candidat millavois apporte avec sa filiale Solena (Solution environnementales pour l’Aveyron) une nouvelle et sérieuse option. Une option «vertueuse» présentée précédemment par Stéphane Foury, Éric Bertrand et Vincent Gache, en charge du projet chez Solena, aux côtés de Marc Sévigné. «Ce projet se veut à la mesure du département. Il devra être multiple, évolutif, vertueux et en accord avec les contraintes économiques de la collectivité»

En toutes circonstances, la décision du Sydom devrait tomber assez rapidement. Car le temps presse. Le Sydom n’a de la visibilité que jusqu’en 2020. Et il devra en outre avoir trouvé une solution pour les 17 000 tonnes de déchets du centre d’enfouissement de Solozard, à Villefranche-de-Rouergue, qui fermera ses portes en 2019.  

Le dossier complet dans notre prochaine édition.

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