LIVE. Lanterne rouge, Rodez se rend ce soir (18h) chez l’avant- dernier, Bayonne. Un match qui peut permettre aux Ruthénois de confirmer leur regain mais surtout de quitter la dernière place.
Ce pourrait être un match de la peur. Entre la lanterne rouge, Rodez, et l’avant-dernier, Bayonne, la rencontre ce soir (18heures) sur la pelouse rarement bonne du stade Didier Deschamps, y ressemble en tout cas. Mais aussi tôt dans une saison, cette confrontation a finalement tout d’un duel pour l’espoir, autant que pour la confirmation d’un regain.
Surtout pour le Rodez Aveyron football. Pas besoin d’être mathématicien, les enjeux sont clairs: un succès du Raf au Pays basque et celui-ci quitterait le bonnet d’âne. Pas pour s’envoler dans les hauteurs du classement, c’est certain, mais psychologiquement, ce serait au moins un pas en avant. Dans le cas contraire, un revers face à l’Aviron repousserait encore la situation et l’écart au mieux à trois points. Ce n’est certes pas la mer à boire mais, à force de réclamer du temps, celui-ci file et s’amenuise.
Peyrelade : «Ne plus rien laisser traîner»
Pas besoin donc d’être mathématicien pour saisir l’importance de cette rencontre. D’ailleurs, Laurent Peyrelade, l’entraîneur du Raf, n’a pas eu besoin d’être poussé pour le reconnaître, cette semaine. Quitte à être moins regardant, au moins pour un temps, sur le contenu. «On a connu une série négative (5 défaites consécutives, 6 matches sans victoire), maintenant on doit enchaîner sur une “positive”. Car on doit avancer comptablement. C’est inévitable. Il y a ce qu’on propose et les points. Désormais, on ne doit plus rien laisser traîner.» Incontestable et logique.
Mais les partenaires de Roumégous ont au moins l’avantage d’aborder cette partie dans une dynamique favorable, contrairement à leurs hôtes, battus lors des deux dernières journées. Invaincus depuis deux matches, dont un succès à Sète (2-0), les Aveyronnais peuvent de surcroît s’appuyer sur les retours du buteur Sébastien Da Silva et du milieu Yacine Si Salem. Mais c’est bien cette victoire en bord de Méditerranée qui fait référence à l’heure d’approcher l’océan atlantique. «Il faudra être prêt à faire un match comme à Sète, voire comme face à Toulon (0-0), notamment dans l’intensité, annonce Peyrelade. Ce sera un match de CFA, où rien n’est gratuit.» Mais qui peut rapporter gros. Qu’importe la manière.
