Tout sauf une formalité pour le Roc à Bruges

Le Roc a beau pouvoir compter sur l’expérience des deux dernières campagnes réussies en Coupe de France, achevées à chaque fois en 16es de finale face à l’équipe de D1 de Saint-Raphaël, le match de ce soir, en 32es de finale à Bruges, s’annonce compliqué. En effet, bien que les Girondins évoluent en championnat à un niveau inférieur que les Aveyronnais (N2 et N1), ils restent invaincus toutes compétitions confondues (6/6 en N2) depuis le début de cette saison. «Bruges, c’est une équipe de N1! Ils sont descendus car ils avaient des soucis financiers. Mais ils ont malgré tout remonté une équipe très puissante, indique l’entraîneur ruthéno-castonétois, Milenko Kojic. Ce sera un vrai match de N1. On verra bien ce que cela va donner.»

Sans Marc Becdro

Car dans la tête du technicien, trottent aussi les deux rencontres suivantes en championnat, à Pau-Nousty samedi prochain et la réception de Montpellier II le samedi suivant avant de partir en vacances. Deux matches importants respectivement face au 5e et 3e pour un Roc pointant actuellement à la 4e place. «On va faire tourner», indique ainsi le Bosnien. Au point de sacrifier cette rencontre en Gironde ? «Non! Il n’est pas question de sacrifier quoi que ce soit! On y va évidemment pour gagner. Simplement, on verra ce que l’on est capable de faire.» D’autant que le gardien titulaire, Marc Becdro, est absent car blessé au dos. Et qu’Aurélien Simon était hier encore incertain. En revanche, Josselin Brégère est de retour. Un succès serait synonyme potentiellement de belle affiche en 16es de finale, stade où entrent en lice les clubs de D1.