Trafic de stupéfiants : «Il n’y a pas de “Baraqueville Connection”»

  • Le 14 mars dernier, les gendarmes ont intercepté à Baraqueville, une voiture avec trois personnes à son bord en possession de 600 grammes de résine de cannabis.
    Le 14 mars dernier, les gendarmes ont intercepté à Baraqueville, une voiture avec trois personnes à son bord en possession de 600 grammes de résine de cannabis. Archives CP
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Tribunal. Mercredi, six jeunes ont écopé de peines de prison, généralement assorties d’un sursis avec mise à l’épreuve, pour leur implication dans un trafic de résine de cannabis.

Ce trafic de produits stupéfiants a pris fin le soir du 14 mars dernier, lorsque les gendarmes, après une longue enquête, ont intercepté, à Baraqueville, une voiture avec trois personnes à son bord et, cachés dans une portière, 600 grammes de résine de cannabis. Lors de l’audience du tribunal correctionnel de Rodez de mercredi, les six principaux protagonistes, âgés entre 19 et 27 ans, sont jugés (cinq sont présents), dont «le chef d’orchestre»de cette affaire.

Originaire de la région parisienne où il a gardé des «relations», ce jeune arrivé en Aveyron en 2010 avait mis en place son business «en raison de problèmes d’argent», explique le président Jean-Marc Anselmi. Un jeune qui reconnaît «une dizaine de voyages» à Paris pour s’approvisionner en shit. Pour une quantité totale de drogue évaluée par les enquêteurs à environ 2,6 kilos, sous forme de 26 tablettes de 100 grammes.

Devant les magistrats, certains sont consommateurs, d’autres ont revendu une partie des stups acquis, un autre a simplement transporté de la drogue dans sa voiture. Mais tous reconnaissent les faits qui leur sont reprochés. Hormis un mois de prison ferme à l’encontre d’un prévenu déjà condamné, Antoine Wolff, substitut du procureur de la République, réclame des peines de prison avec sursis et mise à l’épreuve (SME).

Et un an avec SME durant deux ans, plus une amende de 2000€, pour celui qui a mis en place ce trafic. L’avocat de ce dernier, MGalandrin, juge ces «réquisitions cohérentes», tandis que l’une de ses consœurs, MDibon-Courtin souligne qu’«il n’y a pas de “Baraqueville Connection”. C’est un groupe d’amis qui a un vice illégal : fumer un peu de cannabis». Au final, le tribunal suit peu ou prou le réquisitoire du parquet. 

Voir les commentaires
Sur le même sujet
L'immobilier à Baraqueville

249000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, Située à Baraqueville, venez découvrir [...]

Toutes les annonces immobilières de Baraqueville
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?