La diaspora parisienne dans l’œil des caméras de TF1 samedi

  • La journaliste a rencontré, entre autres, des restaurateurs aveyronnais installés à Paris.
    La journaliste a rencontré, entre autres, des restaurateurs aveyronnais installés à Paris. repro
Publié le , mis à jour
Lola Cros

Télévision. D’avril à octobre, la journaliste Camille Pitron a suivi, caméra à l’épaule, plusieurs Aveyronnais de Paris pour un reportage, diffusé aujourd’hui sur TF1. Elle ne connaissait rien de l’Aveyron en commençant, et nous raconte les coulisses de son travail.

D’avril à octobre, la journaliste Camille Pitron a suivi, caméra à l’épaule, plusieurs Aveyronnais de Paris pour un reportage, diffusé ce samedi sur TF1. Elle ne connaissait rien de l’Aveyron en commençant, et nous raconte les coulisses de son travail.

Pour ceux qui auraient raté la diffusion :

 

 

Comment êtes-vous venue aux Aveyronnais de Paris pour ce reportage?

Je suis tombée, il y a quelques mois sur un supplément du magazine L’Express intitulé « Auvergne: la diaspora parisienne » qui m’a interpellée. C’est une communauté sympathique et atypique que tout le monde à Paris croit connaître... sans la connaître vraiment. De l’Aveyron, je ne connaissais rien au moment de proposer le sujet à TF1, qui l’a immédiatement accepté. Enfin, rien... J’avais déjà visité la coutellerie à Laguiole, comme tout le monde, et je me régale d’un aligot-saucisse de temps en temps. Ça s’arrêtait là. Je ne savais rien du folklore, de l’incroyable solidarité qui unit tant d’Aveyronnais et plus largement, d’Auvergnats, installés à la capitale.

Qui sont les Aveyronnais que vous suivez depuis avril?

J’ai rencontré énormément de gens, très différents. Je n’ai évidemment pas pu garder tout le monde au montage. J’ai notamment contacté des jeunes arrivants à Paris qui vivent à l’Oustal des Aveyronnais, à Bercy. Un immeuble réservé aux enfants du pays, du jamais vu! J’ai rencontré des familles de restaurateurs, des représentants des troupes folkloriques, des amicales. Aussi, je me suis déplacée à Laguiole afin de rencontrer un producteur de bovins qui a la particularité de vendre l’intégralité de sa production de viande à des brasseries parisiennes.

Qu’en retenez-vous après plusieurs moisà plancher sur ce sujet?

Ce qui en ressort, c’est que les Aveyronnais gardent un lien très fort avec leur terre. Beaucoup y rentrent le week-end, trois jours par-ci par-là, ou dès que possible.

Il paraît que la dernière scène du reportage utilise le marché des pays de l’Aveyron de Bercy (courant octobre) comme toile de fond...

En effet oui, j’avais dans l’idée de tourner la dernière séquence du reportage ce week-end-là. Car au fil du tournage je me suis rendue compte que c’était l’endroit où tous les protagonistes rencontrés seraient naturellement réunis. Cet événement, important pour la communauté aveyronnaise de Paris, illustre à merveille l’esprit joyeux d’une grande famille. J’ai trouvé en ce marché une jolie note de fin.

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