Ça, c’est une révolte !

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  • 77e minute : Terry Conticello inscrit le 5e essai des siens et conclut un après-midi parfait pour Rodez.
    77e minute : Terry Conticello inscrit le 5e essai des siens et conclut un après-midi parfait pour Rodez. Jean-Louis Bories
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Mathieu Roualdés

9e journée. Dos au mur, Rodez n’a laissé aucune chance à Blagnac hier et a empoché le bonus offensif. En attendant la phase retour, et la réception de Bagnères début janvier, le SRA quitte la dernière place.

Même dans ses rêves les plus fous, Rodez n’en espérait pas tant. Un bonus offensif, un rugby plaisant, une mêlée destructrice, une touche tutoyant les sommets, des tribunes garnies... Dimanche, le match de la peur n’a finalement été qu’un doux après-midi, plus que jamais porteur d’espoirs. Le président Jean-Paul Barriac en a même eu les larmes aux yeux après le coup de sifflet final ! Il faut dire qu’après six revers consécutifs et plus de deux mois sans un succès, on n’y croyait presque plus. Tout le monde avait beau dire que Rodez jouait bien, qu’il n’avait pas grand-chose à voir avec sa place de lanterne rouge, le déclic se faisait inlassablement attendre. Il est enfin arrivé, le jour où cela ne pouvait en être autrement. Blagnac en a fait les frais. Et pas qu’un peu. L’ex-international Christophe Deylaud, sur le banc toulousain, s’est d’ail- leurs dit «surpris de la qualité» des Aveyronnais et n’a pas hésité à qualifier ses joueurs de «petits garçons».

Le bonus, c’est Boscus !

Effectivement, ses joueurs ont paru totalement impuissants voire perdus face à Mathieu Roca et les siens. Hier, Rodez était tout simplement au-dessus. Et ce, dans tous les compartiments de jeu. À commencer par celui de la mêlée fermée. Face à Rezkallah, Théron et Martinet, la première ligne toulousaine n’a jamais désenclencher la marche arrière... L’arbitre ne s’y est d’ailleurs pas trompé, accordant bon nombre de pénalités aux locaux, et renvoyant le pilier droit blagnacais sur le banc, juste au retour des vestiaires. Dans le sillage du funambule Rudy Auréjac, la touche ruthénoise a également été étincelante, volant cinq ballons sur sept possibles à son adversaire. Que dire également de l’efficacité, de la discipline, du pragmatisme ?

Dimanche, Rodez n’a jamais calculé, n’a jamais douté, ne s’est jamais posé de questions à l’image d’un Hugo Alonso jouant rapidement une pénalité pour aplatir alors qu’on jouait seulement la 6e minute. Ou d’un Sylvain Fabre, tranchant comme jamais dans les derniers mètres... Comme un signe de cet après-midi proche de la perfection, l’essai du bonus offensif est venu de Romain Boscus (71e), remplaçant et sous le feu des critiques depuis le début de la saison... Bref, le père Noël est passé plus tôt que prévu pour le Stade Rodez Aveyron. De quoi rêver d’une phase retour, avec un calendrier des plus favorables, enchantée. 

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