Après Rodez, Villefranche dit oui à la politique du «chat libre»

  • Pour Annie Rothéra et Robert Hassan, le nombre de chats ne cesse d’augmenter.
    Pour Annie Rothéra et Robert Hassan, le nombre de chats ne cesse d’augmenter. Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Association. Face à la hausse de la population des chats dans le centre, et des problèmes que cela peut engendrer, quelques Villefranchois souhaitent les capturer pour les faire stériliser, avant de les relâcher.

«Dans toute la ville, il y a des gens qui s’occupent des chats sauvages. Nous, parce que l’on y travaille ou que l’on y vit, nous avons choisi de nous consacrer aux matous du centre. Et en créant une association, nous savions que nous aurions plus de poids.» Elle est donc née début novembre et ses adhérents ont opté tout simplement pour «Libres chats en Bastide». La présidente Annie Rothéra a ainsi quelques arguments pour limiter le nombre croissant de chats : «Notre but est de les capturer, de les faire stériliser par des vétérinaires et de les remettre sur site. Cela fonctionne très bien dans de nombreuses villes et il a été noté une baisse de la population dans celles-ci lorsque la mairie ou une association opèrent de cette façon.»

«Libres chats en Bastide»

Du coup, le bureau de «Libres chats en Bastide» n’a pas souhaité perdre du temps-la meilleure période pour la stérilisation des femelles est de décembre à février-et a déjà rencontré les élus. «Depuis le 1er janvier 2015, une loi oblige les communes à gérer le cas des chats errants. Nous sommes bien évidemment partants pour aider car c’est une cause qui nous tient à cœur. En revanche, en tant qu’association reconnue d’intérêt général, nous tenions à voir le maire et ses adjoints pour leur dire que nous manquions de moyens pour lancer notre opération. Les cages de capture et les stérilisations ont un coût que nous ne pouvons pas supporter pour l’instant.» Mais sont néanmoins prêts, à l’avenir, «à organiser de l’événementiel» afin de récolter de l’argent. «On ne souhaite pas faire concurrence à qui que ce soit; d’ailleurs, que l’on aime ou que l’on déteste les chats, il existe un vrai problème dans la bastide, encore faut-il vouloir y promener ses yeux!»

Le bureau de l’association organise une réunion publique, samedi 12 décembre, à la Maison des sociétés à 14 heures (salle 1). Contact possible au 0768093304 ou sur libreschatsenbastide@gmail.com

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