Rodez. Avec la mairie, elles cherchent un lieu de repli afin de quitter ces locaux vétustes.
Ces dernières semaines, chacune des associations qui réside dans les anciennes casernes Burloup (elles sont une dizaine), en face de l’université Champollion, a reçu un courrier de la mairie les invitant à réfléchir à un nouveau lieu de résidence. La raison principale motivant cette décision est la sécurité du site. Ces bâtiments, vieux de près de deux cents ans, rafistolés à plusieurs reprises, n’offrent plus les garanties de sécurité nécessaires.
«C’est un problème que nous devons régler au plus vite», souligne l’élu municipal Gilbert Antoine, en charge du dossier. Mais pas question pour autant de mettre dehors les musiciens de la Diane Rouergate ou les danseurs de l’Escloupeto. «On leur propose de chercher un lieu de repli de leurs côtés, nous, on cherche du nôtre. Et on échange en ce sens», explique l’élu local, conscient que trouver un lieu de repli pour des associations telles que la Diane, qui a besoin de place et qui est «bruyante» n’est pas chose aisée.
La mairie espère cependant que toutes les solutions de relocalisation seront trouvées «d’ici trois à six mois». Quant à la question du devenir de l’ancienne caserne, elle n’est pas à l’ordre du jour. Ce bâtiment appartient à Rodez Agglomération, «et en l’état actuel des choses, le remettre aux normes coûterait plus cher que d’en faire un neuf !» lâche l’élu.
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