Mouret : la nouvelle vie du château de La Servayrie

  • Une partie de la décoration des chambres provient notamment de palais vénitiens.
    Une partie de la décoration des chambres provient notamment de palais vénitiens. Repro CP
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    Mouret : la nouvelle vie du château de La Servayrie Repro CP
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Emilie Le Coarer

Tourisme. Fermé au public depuis près de trois ans, le château de La Servayrie, à Mouret, s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire, avec l’ouverture de chambres d’hôtes en 2016.

Accueillir et partager leur vie de château. C’est le nouveau projet de Colette et Roger Fabry, propriétaires du château de La Servayrie, à Mouret, près de Pruines. Fermée au public depuis trois étés, l’imposante bâtisse, classée monument historique, devrait abriter trois chambres d’hôtes en 2016. «Nous ne sommes pas pressés,» indique Colette Fabry, qui vient de quitter son cabinet de kiné à Rodez pour prendre sa retraite.

À son rythme, le couple restaure donc le troisième étage du château, avec stuc aux murs et meubles d’époque. Et chine, écume les salles de ventes, dégote des trésors pour ses chambres de standing, de 70 m² pour la plus spacieuse. Avec une vue splendide sur la vallée du Dourdou, un spa, une piscine, et un salon au coin du feu où les hôtes pourront se retrouver autour de soirées «fromages et vins de pays», par exemple. Un projet aux petits oignons dans lequel le couple s’investit à fond. Colette s’initie à la restauration de fauteuils d’époque, et même à la tapisserie. «Je pense qu’on est nostalgiques de la restauration du château», estime Roger Fabry, pilote de ligne à la retraite originaire de Pont-de-Salars. 

Quatre murs envahis par les ronces

Lorsqu’il l’acquiert en 1993, «c’était quatre murs envahis par les ronces. Vous auriez levé la tête, vous auriez vu le ciel !». Il a donc fallu tout reconstruire, dans le respect d’une architecture modifiée au cours des siècles. Après un travail collectif et titanesque de plus de 10 ans, les quatre murs ont désormais fière allure. Dans le souci de partager leur expérience, les «châtelains d’adoption», comme ils aiment à se définir, font visiter leur château au public.

Pendant une décennie, il accueillera 5000 visiteurs par an en moyenne, venus des départements limitrophes et au-delà. Mais se pose notamment le problème des normes de sécurité modernes, difficilement compatibles avec un bâtiment classé du XIIe siècle. Et puis le comportement «insupportable» de certains visiteurs irrespectueux de leur lieu d’habitation. En 2013, le couple jette l’éponge. Désormais fermé au public, le château de La Servayrie s’apprête donc à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire. Ses propriétaires envisagent de créer un site internet lorsque les chambres seront prêtes à accueillir leurs hôtes, pour un tarif compris entre 100 et 200€ la nuit.

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