De précieux contacts pour Sobac avec l’étranger et la ville de Paris

  • La société de Lioujas était accueillie sur le stand de l’Ademe.
    La société de Lioujas était accueillie sur le stand de l’Ademe. JB
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Joël Born

COP21. L’entreprise de Marcel Mézy a profité de sa présence à la Cop21 pour promouvoir les solutions fertilisantes naturelles qu’elle met en œuvre à Lioujas. Plusieurs villes et pays ont manifesté un réel intérêt.

Après une semaine parisienne particulièrement chargée et éprouvante, Marcel Mézy, le père fondateur de la Sobac a retrouvé, dimanche soir, la quiétude de la campagne aveyronnaise. Seule entreprise issue du monde agricole invitée sur le stand de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la société de Lioujas a vécu cinq jours, du mardi 1er décembre au samedi 5 décembre, particulièrement intenses au cœur de la Conférence mondiale sur le climat (Cop21), au Bourget, où elle avait délégué sept représentants

De l’Afrique à la Chine

«Cela fut une expérience très positive, même si les événements ont un peu perturbé l’organisation, souligne l’entrepreneur aveyronnais. Il fallait montrer patte blanche et, pour ne rien arranger, certaines invitations ne sont pas arrivées. Malgré tout, nous avons eu de très bons contacts et répondu à de nombreuses demandes.» Outre quelques échanges avec le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, dans le cadre du programme de recherche «4pour 1000», les responsables et techniciens de la Sobac ont rencontré de nombreux représentants de collectivités locales, aux premiers rangs desquels ceux de la Ville de Paris, qui ont manifesté un réel intérêt pour les fertilisants naturels de la Sobac, dans le cadre de l’entretien des parcs et des terrains de sport.

Rendez-vous à Rodez le 30 mars 2016 

Dans le prolongement de la Cop21, le responsable environnement de la Sobac, André Marley, doit prochainement participer à une rencontre plus technique avec les services de la Ville de Paris. Durant sa semaine parisienne, Sobac et Mézagri ont également noué de précieux contacts avec plusieurs délégations étrangères du Canada, de Turquie, d’Iran, d’Argentine, du Brésil, des États-Unis, de Russie et même de Chine, intéressées par les vertus écologiques des fertilisants naturels fabriqués en Aveyron. 

«Malgré mes 74 ans, je pense que j’étais le moins fatigué et, pourtant, je n’ai pas arrêté... Ça doit être les micro-organismes», rigole Marc Mézy, dont l’un des autres objectifs est de concrétiser les expériences concluantes que l’entreprise de Lioujas a déjà menées sur le territoire africain, auprès de petits paysans qui doivent, à la fois, conjuguer la pauvreté des sols, le manque d’eau et de financements. Plus près de l’Aveyron et de la ferme expérimentale de Grioudas, la Sobac organisera une journée autour des technologies et des produits qu’elle développe, le 30 mars 2016, à l’Amphithéâtre de Rodez, en présence d’agriculteurs utilisateurs et de scientifiques. 

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