Paul-Girard : les parents veulent garder leur école

  • Pour les parents d'élèves, l'argument comptable ne tient pas.
    Pour les parents d'élèves, l'argument comptable ne tient pas. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Social. Les parents d’élèves de la maternelle Paul-Girard ont manifesté vendredi devant la mairie contre la fermeture présumée de l’école. Le maire a reçu une délégation pour une explication de texte.

Fermera, fermera pas ? Les parents d’élèves de l’école Paul-Girard se sont rendus vendredi devant la mairie, et juste avant le conseil municipal, pour manifester leurs inquiétudes, quant à la fermeture potentielle de l’établissement scolaire. C’est tout à fait incidemment que ces parents ont eu vent de ce projet et ont décidé de réagir rapidement. Christian Teyssèdre, premier magistrat de Rodez, a reçu une délégation de sept parents d’élèves, dans l’après-midi.

«Le maire nous a donné des explications financières qui peuvent se comprendre d’un point de vue gestionnaire. Il nous a dit que cette école avait de gros besoins en travaux, en chauffage et en accessibilité», a expliqué Emmanuel Charmetant. L’élu «n’a pas nié ce projet», mais il ne semble pas à l’ordre du jour pour l’instant. Pour les parents d’élèves qui sont restés sceptiques à la sortie de l’entrevue, «faire des économies ne peut pas prendre le dessus sur la qualité de l’enseignement. Et à Paul Girard, nous avons cette qualité», a ajouté Josy Gotin.

L’école Paul-Girard, située au 15, rue de la gare à Rodez, est en effet connue pour sa petite taille. Elle compte 54 élèves répartis en deux classes. Les deux groupes d’élèves sont inscrits au sein des niveaux petite, moyenne et grande section. Les parents ont rendez-vous le 22 janvier, à 18 heures, pour une réunion extraordinaire afin de débattre entre eux des actions à mener. En attendant, ils viennent de lancer une pétition sur internet qui a déjà récolté une soixantaine de signatures, ajoute les parents. Et si la page de l’école n’est pas tournée pour l’instant, les parents ne comptent pas baisser la garde, pour autant. «Nous avons l’exemple de l’école Fabié qui a été fermée par ces mêmes élus de gauche», se souvient un parent d’élève. 

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