Du nouveau pour le commerce au conseil communautaire

  • L’activité commerciale, une priorité pour la bonne santé économique de la bastide.
    L’activité commerciale, une priorité pour la bonne santé économique de la bastide. Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Collectivité.Les élus de la Communauté de communes du Villefranchois, réunis en conseil, jeudi soir, ont voté comme un seul homme les onze points à l’ordre du jour. Parmi eux, on pouvait noter la décision de signer une convention de partenariat entre la collectivité et l’office du commerce de Villefranche.

Si l’on souhaitait des débats animés pour cette dernière session du conseil communautaire du Villefranchois, les attentes n’ont pas été comblées. Les élus ont voté toutes les délibérations à vitesse grand V. On peut toutefois noter l’une d’elles qui ne devraient pas être sans conséquence dans les prochains mois.

Ainsi, en matière de commerce, la collectivité territoriale a voté une délibération autorisant une signature de convention avec l’office du commerce de Villefranche-de-Rouergue, une condition essentielle pour prétendre à un fonds d’intervention et de soutien à l’artisanat et au commerce (Fisac). Dans la bastide, la question de la vitalité du commerce est un dossier sensible depuis des mois. Une initiative politique qui semble plaire aux professionnels.

Changement

«C’est une marque de volonté de la part des élus du Villefranchois», souligne Romain Bouillard, coprésident de l’association Commerces en bastide. «Cette notion de partenariat est importante. Cela veut dire, je l’espère, que nous pourrons également être acteurs de l’amélioration du dynamisme commercial», ajoute-t-il. Un changement de voie de la part des élus? Peut-être… Lors du dernier conseil communautaire du Villefranchois, en novembre, la question de l’implication des commerçants dans le choix d’un futur manager du commerce avait été éludée par le président du conseil communautaire au motif «qu’ils étaient trop nombreux»...

«Nous avions fait remarquer aux élus que cela aurait été dommage que les commerçants ne puissent pas être entendus sur des sujets qui les concernent. Je vois que cela change. C’est une bonne chose d’être partenaire pour avancer», assure Romain Bouillard. Rappelons que dans le cadre de la loi NOTRe, ce sont les communautés de communes qui ont désormais la compétence en matière de gestion des politiques commerciales.

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