Catherine Painvin redonne à l'Aubrac ses habits de fête

Si Catherine Painvin a publié cette année sa biographie, Une vie et cinq minutes, ce n’est pas pour s’arrêter. De toute façon, la créatrice de «Tartine et Chocolat» n’a pas le temps. Juste celui de vivre à vive allure. Ainsi, dans sa quête fraternelle, «entre filles qui se serrent les coudes dans un milieu naturel difficile», - tout comme ce fut aussi le cas dans sa carrière professionnelle - elle revient donner un coup de main à sa copine et voisine Marie-Claude David de la Dômerie de l’Aubrac. L’établissement sera, pour la deuxième année consécutive, ouvert pour fêter les réjouissances de fin d’année. Et pour la deuxième fois, Catherine Painvin revient investir les lieux. L’or et le blanc de circonstance sont toujours présents, tout comme les grands sapins qui touchent les plafonds, avec l’apparition de 24 (tout est calculé et millimétré!) chandeliers pour illuminer la Dômerie d’Aubrac de la magie paradoxalement naturelle du plateau. Boules de neige et bouts de pin se remettent aussi à table mais Catherine a décidé cette année de s’atteler au hall d’entrée avec le bar et au salon.

L'harmonie d'une belle rencontre

Ainsi, l’ensemble du rez-de-chaussée est revu et corrigé par la créatrice! «Je rouvre cette année car cela a bien marché l’an dernier, avec l’hôtel au-dessus, les gens peuvent rester», confie avec modestie Marie-Claude. Car le repas, en musique et en champagne, avec les plats traditionnels de l’Aubrac, fait recette. Foie gras évidemment, filet de bœuf d’Aubrac, fromages de circonstance, le menu est (re) connu. Au-delà, c’est la concrétisation et l’harmonie d’une belle rencontre. «On se rend service d’une maison à l’autre. Il y a aussi Adrienne qui apporte à manger, Virginie à côté, on se serre les coudes entre femmes de l’Aubrac car on est parfois, suivant le temps, condamner à l’autarcie», disent-elles en chœur. Bon, faudrait pas oublier Cyril Lérisse… Mais ici, à l’heure de Noël, autarcie rime avec paradis. Blanc probablement, rouge et vert aux couleurs traditionnelles de Noël assurément, puisque Catherine a prévu du rouge basque pour habiller le lambris et de la bruyère autour de verres remplis bientôt de bulles de champagne. Un univers transcendant auquel a succombé Jean-Stéphane Vilain qui a fait appel à Catherine Painvin pour décorer son agence «Sélection et Habitat» à la Gineste à Rodez. Et si les municipalités Aveyronnaises répondaient à l’appel de cette biche qui ne fait pas que bramer le cerf! On peut croire au père Noël, non?