Pour ces fêtes de fin d’année, le chocolat reste un indémodable

C’est un grand classique des fêtes de fin d’année, un indémodable: le chocolat. Chez les artisans ruthénois, le va-et-vient des clients est incessant. Surtout à la veille de Noël, quand se fait la majorité des achats. Les chocolatiers rivalisent d’imagination pour séduire les papilles et les pupilles des consommateurs. Mais les grands classiques ont toujours la côte: chocolat noir pour les puristes, chocolat blanc pour les audacieux. Entre les deux, les chocolatiers offrent toute une palette de goût et de couleurs, avec chacun leur spécialité.

Dans l’atelier de Mathieu Clot , maître chocolatier de la rue Penaveyre, on a choisi, cette année, de mettre à l’honneur le couteau de Laguiole. «Tout en chocolat bien sûr. Le chocolatier propose également des palets qui marient le sucré et le salé... à déguster à l’apéritif. Des choses originales peuvent bien fonctionner, mais la préférence des consommateurs va quand même plutôt vers le chocolat noir», glisse sa compagne, Anne.

Dans la vitrine de la chocolaterie d’Yves Thuriès, rue Neuve, à Rodez, l’âme russe est à l’honneur. Une manière de fêter Noël originale car «la plupart de nos ventes se font durant cette période de fêtes de fin d’année», explique Myriam Lecerf. Pour offrir ou pour décorer la table, les chocolats font toujours autant recette. «C’est simple, il ne nous reste plus grand-chose, sourit Édith Lamine, gérante de la chocolaterie Léonidas, rue du Touat. Offrir des chocolats est une chose simple mais qui fait toujours plaisir. Il y a tellement de variétés; il y en a pour tous les goûts.»