L’association «Antenne Relais-Santé publique - Rignac» reste mobilisée

  • « Où sont les 850 signataires de la pétition qui ont demandé
leur déplacement, et l’arrêt de nouvelles autorisations »
à Rignac, demande l’ARSPR à propos des antennes relais.
    « Où sont les 850 signataires de la pétition qui ont demandé leur déplacement, et l’arrêt de nouvelles autorisations » à Rignac, demande l’ARSPR à propos des antennes relais. Reproduction Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

L’association rignacoise «Antenne Relais-Santé publique - Rignac» (ARSPR) a tenu son assemblée générale la semaine dernière à Rignac. L’occasion pour ses adhérents de revenir sur quelques faits qui justifient à leurs yeux plus que jamais la poursuite de leur combat. Ainsi le président Michel Mirabel a-t-il rappelé, notamment, que «la justice a reconnu, en 2015 une femme de 39 ans invalide à 85% du fait des ondes électromagnétiques. Les scientifiques indépendants ont démontré, les risques avérés de maladies cardio-vasculaires, de cancers et insomnies. L’OMS évoque un effet cancérigène possible. Ils constatent actuellement une augmentation de la maladie d’Alzheimer, touchant de plus en plus, de cinquantenaires.» Les adhérents relèvent par ailleurs que, sur le plan local, «après Baraqueville, Rodez aux écoles Cambon et Monteil, une autre antenne va être démontée en 2016 sous la pression des parents d’élèves et l’appui de la municipalité.» Et Michel Mirabel d’insister sur le fait que «les maires ont un réel pouvoir en la matière, leur responsabilité est engagée puisqu’à Rignac, un arrêté municipal a été pris en faveur d’Orange, à sa demande. Une autorisation d’installation a été refusée en conseil municipal à SFR, puis accordée trois mois après...»

L’association a néanmoins profité de son assemblée générale pour rappeler qu’elle n’est pas opposée à la téléphonie mobile, qu’elle juge « indispensable comme la voiture ». Cependant, insiste son président, «l’une comme l’autre sont dangereuses si l’on ne respecte pas le code et règles de sécurité! Pour la garantir, les élus ont déplacé la circulation sur la rocade, et, sur un autre point, vont installer des caméras. Pourquoi ne pas en faire de même avec les antennes?»

Et l’ARSPR de relancer la même question: «Où sont les 850 signataires de la pétition qui ont demandé leur déplacement, et l’arrêt de nouvelles autorisations, avant de s’apercevoir du double langage de l’autorité? Où sont les représentants des parents d’élèves des écoles publiques qui bernés, en commission des antennes, s’adressant au président, ont “remercié le maire pour le magnifique préau de l’école?”»  Avant de conclure en ces termes«mettre la tête dans le sable pourrait conduire à un scandale sanitaire tels ceux de l’amiante, du sang contaminé, des prothèses PIP et autres médiator…»

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