Chevaux maltraités à Aubin : beaucoup de rififi... puis un compromis

  • Les parties en présence, fortement remontées en début de matinée, ont finalement trouvé un modus vivendi.
    Les parties en présence, fortement remontées en début de matinée, ont finalement trouvé un modus vivendi. Centre Presse Aveyron
  • Les parties en présence, fortement remontées en début de matinée, ont finalement trouvé un modus vivendi.
    Les parties en présence, fortement remontées en début de matinée, ont finalement trouvé un modus vivendi. Philippe Boscus / CPA
Publié le , mis à jour
PH.B.

Cause animale. Lundi matin sur les hauteurs d’Aubin, plusieurs associations de protection de chevaux se sont écharpées autour de l’accueil de vieux équidés.

Lundi, très tôt le matin, il régnait une agitation inhabituelle sur les hauteurs aubinoises, à quelques encablures à peine de la cité du Sicol. Et lorsque l’on parle d’agitation, il s’agit, on l’aura compris, d’un doux euphémisme tant les premiers contacts furent houleux entre les différents protagonistes du différend à l’origine de ce regroupement. De quoi en retournait-il au juste?

L’association «Les équidés en retraite» dispose là d’un terrain sur lequel elle héberge une quinzaine d’équidés: dix chevaux, quatre ânes et un poney. Or, une vingtaine de membres et représentants de deux autres associations: «Les sabots du paradis» et «Galop pour la vie» qui, comme leurs noms l’indiquent, œuvrent sur le même créneau, sont venus dire leur indignation aux représentants de l’association «Les équidés en retraite»... après avoir fait grand bruit sur les réseaux sociaux afin d'alerter le plus grand nombre.

Police sur place

Ils leur reprochent notamment "l’état déplorable des équidés qui sont en manque de soins, d’alimentation et de suivi vétérinaire". À cela s’ajoute le fait que le terrain sur lequel paissent les animaux "présente un fort taux de déclivité, totalement déconseillé pour l’accueil de chevaux d’âge", souligne Martial Daugey, de l’association «Les sabots du paradis». Jean-Claude Martin, président des «Équidés en retraite» réfutait toutes ces accusations : "Je ne veux pas que l’on puisse penser qu’on laisse crever les bêtes. On les aime trop pour ça. Peut être que notre erreur vient justement du fait que nous aimons trop les bêtes, car nous n’avons pas su dire non aux particuliers qui nous amènent leurs chevaux, alors que nous disposons d’un espace, il est vrai, restreint. À cela s’ajoute actuellement un problème de locomotion qui ne facilite pas la régularité d’un apport supplémentaire d’alimentation. En revanche, nous sommes présents sur le site et vigilants quant à l’état de santé des équidés. Quand leur état le nécessite, le vétérinaire intervient. Les factures sont là pour le prouver".

Au fil des heures, notamment après l’intervention des fonctionnaires de police, la tension est nettement redescendue, laissant la porte ouverte aux discussions entre les deux camps qui, sur le fond, reconnaissent qu’ils œuvrent pour la même cause, seule leur approche diffère. En conclusion, Martial Daugey ne met pas en doute la bonne volonté de l’association «Équidés en retraite» qui, concède-t-il, "a plus besoin d’aide que d’autre chose".

Jean-Claude Martin, de son côté, s’est engagé à alimenter régulièrement ses équidés. En signe de compromis et pour finaliser ces nouveaux rapports, plusieurs bêtes: 4 chevaux, les 4 ânes et le poney, ont été transférés vers d’autres pâtures, notamment celles de l’association «Les sabots du paradis». Martial Daugey a assuré qu’il resterait vigilant.

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