Un café de Saint-Affrique fermé administrativement pour vente d'alcool à des mineurs

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    Un café de Saint-Affrique fermé administrativement pour vente d'alcool à des mineurs archives José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

Depuis mercredi dernier, le rideau du café du Jardin reste désespérément baissé. Et ce, sur décision administrative. C'est le sous-préfet de Millau quia décidé, par arrêté, de la fermeture administrative de l'établissement pour une durée de trois semaines à compter du 30 décembre 2015, jusqu'au 19 janvier 2016.

Selon la préfecture, "la fermeture du Café du jardin intervient suite à un avertissement en août. Depuis, plusieurs incidents se sont reproduits, d'où la décision prise."

"Inacceptable"

Pour le sous-préfet Bernard Breyton : "C’est le fils de la gérante qui sert les girafes de bière. Une fois ça va, deux fois c’est trop. Il y a eu plainte du proviseur du lycée et j’ai donné un avertissement aux gérants en août. Depuis, les gendarmes ont pris des photos de mineurs allongés sur la banquette devant une girafe. Je rappelle qu’il est interdit de vendre des girafes de bière à des mineurs ou à un majeur accompagné de mineurs. J’ai décalé la fermeture après Noël pour répondre à la sollicitation du représentant du syndicat des cafetiers. Ma bonté s’arrête là et le chantage à l’emploi n’est plus un argument pour mettre en danger la vie d’autrui. La fermeture est un avertissement qui n’est pas cher face au fait qu’un jour, ils pourraient se retrouver devant le procureur si un jeune a un accident et se trouve blessé ou meurt. Il y a un code de débit de boissons. Il faut le respecter. Il y aura des contrôles sur tous les établissements si nécessaire. Je suis excédé que des tenanciers ne respectent pas cette situation. Que chacun prenne ses responsabilités. Moi j’ai pris les miennes."

Le maire de Saint-Affrique Alain Fauconnier a, quant à lui, déclaré : "cette situation est inacceptable, surtout après une récidive dans cet établissement. Cette fermeture est consécutive à la plainte d’un établissement scolaire. J’espère que ce genre de situation ne se renouvellera pas."

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